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Commentaire de sirocco

sur Une justice à géométrie variable !


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sirocco sirocco 28 septembre 2012 21:41

Je partage entièrement votre opinion sur ces plaies que représentent le carriérisme et le corporatisme des magistrats, effrénés dans notre système judiciaire, face auxquels la vie des justiciables ne pèse pas lourd.

C’est le corporatisme qui explique notamment que dans l’affaire d’Outreau, aucun de ceux qui étaient censés, à la cour d’appel de DOUAI et même à la Chancellerie, contrôler le travail de Burgaud, n’a été effleuré par la moindre idée d’exercer effectivement ce contrôle.

Mais d’autres fléaux accablent notre « justice », notamment notre justice pénale qui a condamné (à tort) Sécher. Par exemple :

- Plus les faits reprochés sont graves, donc plus la peine encourue est lourde, moins la justice française exige de preuves pour condamner. Dans une affaire correctionnelle portant sur un délit financier, par exemple, une virgule mal placée suffit pour annuler toute la procédure et relaxer le prévenu. J’exagère à peine., tout le monde le sait bien.
Par contre aux assises, le simple parole d’une « victime » (les juges sont de nos jours au service des victimes, sanctifiées par les médias) peut envoyer quelqu’un au trou pour 20 ans sans que le moindre élément probant soit exigé... Loïc Sécher et beaucoup d’autres en savent quelque chose...

- L’intime conviction, spécialité française, est une hérésie. C’est une loi scélérate permettant aux juges et aux jurés de condamner quelqu’un à partir de la simple impression que l’accusé leur a fait. C’est la négation même de la notion de procès équitable et de justice. C’est facile, c’est pratique. Et ça dure...

- Dès l’instant où un juge a pris connaissance d’un dossier, il s’est fait une opinion et c’est très difficile pour lui de rester impartial. Très peu de magistrats parviennent à rester réellement neutres.

- Non seulement il existe des présidents de cours d’assises qui parviennent fort bien à obtenir des jurés populaires les votes et la condamnations qu’ils attendent, mais il y en a même qui se facilitent le travail au préalable en manipulant - certes subtilement - les débats dès l’audience. Surtout dans les procès à huis clos, comme celui de Loïc Sécher...


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