« C’est au mieux stupide », « Et maintenant que l’or est très cher, c’est d’autant plus stupide d’en acquérir. »...

Du caractère « définitif » de l’expertise des petits génies de l’AgORa ...

Lire « le cauchemar de l’inflation allemande  » ou dérives et conséquences d’une création monétaire débridée. C’était en Europe... Plus précisément en Allemagne (1922/ 1923).

Se rappeler que ce n’est pas l’or qui augmente, contrairement à ce qui se répète au « p’tit blanc sur le zinc », mais bien la quantité de monnaie nécessaire à l’acquérir.

La « création monétaire » (QE1,2,3...) entraîne la dépréciation par « dilution » de la valeur de chaque dollar (l’or étant côté en $), dilution qui oblige à toujours rajouter au pot pour en avoir la même quantité.

Et cela dure depuis l’abolition en 73 des parités fixes - accords de Bretton Wood, once d’or à 35$ - les US étant en manque de papier pour financer leur guerre au Vietnam.

Seuls les Chinois auraient aujourd’hui la puissance de feu nécessaire pour contrer cette politique - la planche à billets Bernankaise ou l’épandage planétaire d’une monnaie totalement déconnectée des fondamentaux.

« ...la banque centrale allemande refusait initialement d’effectuer un audit... »

Et pour cause, le 30 mars 1967 Karl Blessing, président de la Bundesbank de son état, s’engageait dans un courrier au nom de sa banque et des allemands (plus gros détenteurs de dollars) auprès du Président du Conseil des gouverneurs du système de réserves fédéral des USA, William Mc Chesney Martin Jr. : à ne pas les convertir en or :

«  En évitant les conversions du dollar en or de la part du Trésor des Etats-Unis, la Bundesbank a l’intention de contribuer à la coopération monétaire internationale et d’éviter tout effet parasite sur les marchés des devises et de l’or. Vous pouvez être assuré que dans le futur également, la Bundesbank a la ferme intention de poursuivre cette politique et de jouer son rôle à part entière dans la coopération monétaire internationale.  »

« ...cela les arrange de booster la demande, faisant ainsi monter encore plus le cours. »

Affirmation gratuite, l’achat de pièces d’or voire, soyons fous, de « lingots » par quelques milliers d’investisseurs ou plus, ne peut avoir que peu d’influence sur le cours mondial de ce métal, l’essentiel des transactions portant sur les « dérivés » pour des montants sans commune mesure.

Si tout les possesseurs d’or papier (ETF) réclamaient leur dû, le métal précieux extrait à ce jour, et celui à venir, n’y suffirait pas !

Quant à la « bijouterie », la demande asiatique (Indienne), plus grosse consommatrice mondiale, a été stoppée de moitié, entre autres, par l’augmentation des taxes à l’importation.

Ce qui aurait dû en faire logiquement plonger son cours ... 

« Le commerce de l’or spéculatif est responsable de l’esclavage et de l’insécurité des milliers de gens par les mafias. »

L’or « spéculatif » des mafieux ?... ah ah ah ! des petits bras...

Les esclavagistes se trouvent à la Fédérale Réserve, à la Banque d’Angleterre ou du Japon, et pour nous à la BCE. 

« Il est appréciable que le peuple de cette nation ne comprenne rien au système bancaire et monétaire car si s’était le cas, je pense que nous serions confrontés à une révolution avant demain matin » Henry FORD