Vous faites bien d’écrire des choses compliquées comme ça - qui pour certains nous ont valu des heures pour trouver comment mémoriser intelligemment des cours sans queue ni tête -
Je m’arrête volontiers sur le « sans queue ni tête » de ce petit métamère dont nous serions issus : on pense à cette colonne vertébrale sans fin des dinosaures ou au mille pattes trop mobile pour qu’on puisse d’un coup d’oeil savoir s’il a bien respecté son plan de départ lors de sa « morphogénèse autonome »
On peut donc partir du métamère qui n’en finit pas de se reproduire identique à lui-même jusqu’à ce qu’il semble comprendre que quand même « ça suffit comme ça ! » il est temps de réfléchir un peu pour donner le change et de diversifier ses fonctions :
d’abord : distinguer la tête de la queue
ensuite, ce n’est pas le tout de laisser l’eau passer d’un métamère à l’autre pour la filtrer afin de rassembler les constituant pour le métamère suivant, mais ça marche bien cette « filtration osmotique » qu’on peut aider en mettant du coeur à l’ouvrage : « au suivant ! » (de métamère), jusqu’à l’autre extrémité et puis progressivement de centraliser tout ça avec quelques artifices bien pensés pour arriver :
à la différenciation des métamères par la différenciation des feuillets etc
Une sorte d’alchimie dirigée, en effet par ce qu’on appelle la « détermination » qui aboutira à la différenciation de la cellule.
On peut bien sûr et c’est mieux, se passer d’anthropomorphisme...
Ce qui m’a le plus frappée ce sont ces « unités de base », sorte de briques que sont les métamères présents chez tous les organisme complexes. Il ne m’a pas été trop difficile d’imaginer que la fonction crée l’organe...