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Commentaire de Le chien qui danse

sur Dieu, Jésus, et le mariage pour tous


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Le chien qui danse 23 novembre 2012 12:02

Merci pour ce billet. Bon les réac’s sont de sortie, ça va de soi.

Il est clair que les géniteurs ne font pas systématiquement des parents.
La séparation entre la fonction génitrice et l’éducation est claire très claire.
D’ailleurs c’est un des point très important de cette histoire. La plupart des « parents » ne croient l’être uniquement que par ce qu’il ont généré un enfant. Ils influencent leurs enfants du bon droit juste de leur pensée.
« Dans la vie mon fils tu sais...... » la subjectivité comme support de vérité éducative que l’enfant va gober tout cru, normal c’est son père qui le dit.... Vu qu’il est grand et fort et lui tout petit ; De plus c’est du tout bon pour l’égo du papa.
Et l’amour, vois comme ta mère t’aime plus que tout au monde, jamais personne ne t’aimeras plus qu’elle, même si tu te maries ta mère sera toujours là. Même si c’est pas dit, ta femme ne pourra jamais t’aimer plus que ta mère.
D’ailleurs on peut écarter le père, à l’extrème, les monoparentaux le savent bien. Mais la mère non quoiqu’elle soit elle sera toujours ta mère et tu ne peux le contrer... Elle à envahi ton espace affectif pour son exclusivité, pour la vie et tu seras un mauvais fils si tu le contestes. 

Ou alors faut prodiguer une formation pour éduquer ses enfants. Le postulat d’a priori, qui dit que l’engendrement génère automatiquement les qualités requises pour éduquer et développer un enfant, dans le monde de demain, sont caduque. S’il y a une évolution qui doit se faire elle se situe aussi dans la reconnaissance que les géniteurs ne font pas les éducateurs, loin s’en faut.

Une des grandes questions qui se pose par cette nouvelle loi annoncée et la déclaration que si deux personnes dites homosexuelles sont autorisées à élever un enfant ça remet en cause la vision parentale qui prévaut dans nos sociétés, de par son exclusivité. Quand on voit ce qu’il faut faire dans l’adoption pour montrer patte blanche, alors que d’en faire « naturellement » , donc des vrais à soi, est considéré comme allant de soi, quel que soit notre capacité à comprendre le développement d’un enfant, on se dit qu’il y a un hiatus. D’un coté on considère que d« éduquer » un enfant comporte des critères sociaux indispensable pour garantir son avenir et d’un autre sous prétexte de « naturalité » on laisse pondre des gamins par des gens qui en sont encore (des gamins). 
La remise à plat de la réalité éducative, et la tombée du mythe des parents « naturellement » disposés à éduquer sans conteste ne peut qu’advenir. Quand vous travaillez dans les milieux sociaux ce ne peut être que votre conclusions face à la dérive de la jeunesse qui n’est plus guidée.
Avant, dans la société rurale, les enfants s’enrichissaient de l’expérience de vie de leur parents pour le meilleur des cas.
De nos jours, avec la société de l’information, les gamins en savent plus que leurs parents et avant eux.

Les enfants n’appartiennent plus dans les faits à leurs parents, ils sont éduqués pour la majeure partie par la société dans laquelle ils vivent, les valeurs qu’ils reconnaissent sont les valeurs, bonnes ou mauvaises, qu’il rencontrent dans la société. Peu de parents arrivent à avoir de l’impact sur les choix que font leurs enfants. 

Il peut être très sain de revisiter les intentions qui président aux développement de nos chers bambins qui rappelons le, seront les artisans de l’avenir.


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