D’où ça vient ?
En trois mots ça va être dur mais je crois que selon l’environnement familial, l’éducation et, peut-être aussi le tempérament de l’enfant, les parents ne construisent pas l’enfant de manière aussi « bouclée » ; quelquefois ils ne le construisent pas du tout ; alors, à lui de le faire. Cette fragilité ( dont ’on peut nommer « les dominés ») donne à l’enfant l’obligation de la vigilance, d’emmagasiner tout ce qu’il peut par l’observation autour de lui, pour se renforcer ; c’est vital pour lui : il ne s’agit pas là d’une curiosité « gémeaux » qui batifole mais bien d’une énergie vitale. C’est peut-être pour ça que je parle de libido ; quant au plaisir que cela donne, c’est le fait d’une construction de soi qui grandit avec, au fur et à mesure des rencontres, l’autorisation d’être ce que l’on est,( je parle des rencontres livresques principalement car dans les rencontres vivantes viennent s’interposer toutes les composantes de l’affectif et des complémentarités psychologiques ; celles-ci sont essentielles aussi, à condition de faire le travail sur soi qui consiste à ne pas se poser comme « victime » par exemple mais de comprendre la dualité du lien) ; cette force qui s’accroit, je veux dire une vraie force et non pas un quelconque pouvoir, est ce qu’il y a de mieux dans le « bien-être ».
Bien sûr qu’on peut toujours témoigner du contraire ! le monde serait chiant si on pouvait en quatre pages le cerner ! Mais c’est cette part-là de soumission au groupe " oui, bien sûr qui existe à l’adolescence !!!!) que je voulais souligner.
Vous parlez tout comme easy de la mère ; alors je peux peut-être dire que ma mère n’a pas été une mère et que, du coup, je n’en ai pas été une non plus ! Aussi vos expériences en ce domaine sont-elle étrangères à ma psyché, je n’en ai vent que par mes lectures ou observations.Mon fils, par exemple, n’aurait pas pu être Rimbaud !!!