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Commentaire de Ecométa

sur Nouvelle hypothèse sur les origines de la vie. La piste algorithmique de Walker et Davies


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Ecométa Ecométa 10 janvier 2013 10:24

@ Hervé Hum

Je ne vous apprends certainement rien.

Le « Hasard et la Nécessité », sous-titré Essai sur la philosophie naturelle de la biologie moderne, est un essai du biologiste Jacques Monod, paru en 1970.

Le titre de cet essai qui traite des avancées de la génétique, de la biologie moléculaire et de leurs conséquences philosophiques, est tiré d’une citation que Monod attribue [1] à Démocrite : « Tout ce qui existe dans l’univers est le fruit du hasard et de la nécessité ».

Déjà Démocrite… comme quoi nous n’avançons guère !

Les concepts de code génétique, de « révélation » épigénétique sont notamment présentés, tandis que l’animisme (ici dans un sens large : toute religion qui considère que la nature possède une volonté propre), le vitalisme et le prédéterminisme, ainsi que le matérialisme dialectique se voient réfutés.

La nécessité n’est pas le contraire du hasard ; la nécessité ou la satisfaction d’un besoin quel qu’il soit peut très bien se faire par le hasard dans un monde ou un univers tellement  diversifié et complexe !

On peut préférer  le terme de « contingence » à celui de hasard ; quant à l’inéluctabilité, l’évolution est inéluctable !

Pour le nombre d’or si fantastique, tout simplement récurrent comme bien des choses en mathématique, il est « conditionnel » au plan des proportions : 3 points A, B, C forment une « proportion dorée » ou « divine proportion » si on a (condition) : AB/BC=AC/AB. Divine proportion… il ne faut tout de même pas pousser !

Platon, relativiste et non adepte de la logique du tiers exclu qui relève d’une logique humaine imbécile car incomplète qui conduit à l’opposition entre les choses alors que tout est complémentarité ; Platon disait qu’il est impossible de bien combiner deux choses sans une troisième… il faut entre elles un lien qui les assemble... telle est la nature de la proportion ».

La nature est naturellement esthétique… tout simplement bien proportionnée : pourquoi ? Il y a certainement là une nécessité naturelle : laquelle ? Elle est certainement liée, cette nécessité, au « tel quel » : au tel qu’est la nature qui est par nature esthétique !

Quant à l’absolu prévisible il n’y a pas d’absolu que du relatif et ceci n’est pas un absolu en soi mais une simple réalité observable. Rien absolument rien, aucune chose de quelque nature qu’elle soit, physique comme métaphysique, rien, absolument rien n’existe par lui-même et pour lui-même : tout est relatif !

Voilà bien un vrai problème d’un savoir humain, qui, par dogmatisme, religieux et même scientifique… nouvelle religion, nouvelle croyance ( le monde, notre monde et même l’univers, tout ceci serait de nature scientifique), un savoir humain pétri d’erreur et d’illusion qui n’enseigne que l’absolu quand tout est en réalité et en vérité relatif !


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