Tout à fait d’accord.
De plus et en complément, il semble élémentaire d’après moi de se questionner sur la façon dont ce système ultra hiérarchisé et son acceptation par le public a put être établie.
Je pense que bien malgré lui, Darwin (qui lui même s’opposait a ce qui devint le « Darwinisme Social ») et sa théorie sur l’évolution des espèce y a grandement contribué en donnant aux détenteurs des capitaux qui avaient intérêt à ce que ce système soit accepté par tous des arguments incontestables si bien utilisés, ce qu’ils ont fait.
En effet l’interprétation « capitaliste » de la sélection naturelle fait de cette théorie la justification absolue (car censée être naturelle) de la domination des uns sur les autres. Sur le modèle « des forts contre les faibles ».
Le caractère immoral de la compétition nécessaire à la société capitaliste actuelle(améliorer sa propre au condition au détriment de celle des autres) fut et reste accepté comme étant dans « la nature » de l’homme. Amalgame tendancieux puisqu’il semble presque tenir du bon sens si l’on veut bien admettre qu’une certaine compétition existe aussi bien entre les hommes en société qu’entre les espèces dans la nature. Mais cette compétition naturelle a de multiples visages et n’opère que rarement au sein d’une même espèce, et presque jamais au point de réellement nuire aux individus d’une même espèce.
D’autre part si l’on veut s’inspirer de la nature autant le faire jusqu’au bout et ne pas s’arrêter à des déductions incomplètes et génériques : l’entraide et la coopération sont également très présent dans la nature, particulièrement au sein des groupes d’animaux sociaux, depuis les fourmis aux mammifères, comme les Lycaons (chiens sauvages d’Afrique, considérés comme les chasseurs les plus efficace du monde animal grâce à leur cohésion sociale).
Il existe de multiples exemples.
Et au delà de cela, et d’après moi élément capital (sans mauvais jeu de mot), l’Homme n’est pas un animal comme les autres. Nous sommes a part. Nous avons un psyché. Nous sommes INTELLIGENTS.
Depuis la découverte de l’agriculture et de l’élevage au Néolithique (env 9000 ans avant JC), l’Homme s’est donné les moyens de s’affranchir des contraintes de survie liées a son alimentation. Depuis que les Hommes savent construire des abris ils ne sont plus en compétition pour s’approprier des cavernes. L’Homme à réussi a s’affranchir des contraintes de survies naturelles pour devenir esclave de contraintes « artificielles » créées par ses propres congénères. Certes un certain besoin de dominer ses semblables est indéniablement un caractère humain possible, mais il s’est exacerber de façon maladive avec l’avènement du capitalisme, qui en a fait une sorte de « loi universelle », une norme. Presque un atout, un but a atteindre pour chacun..
S’ensuit la dégradation de l’expression de ses émotions, des qualités telles que l’altruisme et l’empathie considérées comme des marque de faiblesse...On peut dire que l’Homme doit refouler sa nature profonde et émotionnelle afin de s’intégrer dans cette société. Les qualités naturelles positives de l’Homme ont étés ainsi occultées en faveur des valeurs négatives qui furent misent en avant comme indispensable à la réussite social des individus.
Je pense qu’aujourd’hui les esprits s’ouvrent et se questionnent, en espérant qu’ils décident d’évoluer un jour pour le bien commun plutôt que pour un développement individuel nocif à la planète et à ses semblables. Que l’Homme sorte de son l’adolescence forcée sous le joug d’un paternel matérialiste, irresponsable, égoïste et immoral pour devenir un Adulte, responsable, autonome, critique et en accord complet avec toutes ses émotions d’être humain complet.