Le Président Sparadrap en visite chez Urgo.
Cette visite est tout à l’image du président Spararap qui, l’éternel sourire en coin, distribue ses petits pansements pour panser les plaies béantes de son pays.
- Il a juré qu’il allait renégocier le traité européen : il l’a fait passer sans piper mot. Le peuple de gauche en fut profondément blessé. « Qu’à cela ne tienne, a dit le président Sparadrap, mettons un petit pansement ! »
- Il a promis la justice fiscale et, par l’effet d’une promesse intenable, a permis aux riches de prendre les devants et a scié la branche sur laquelle il aurait pu asseoir pourtant un impôt plus juste. Les électeurs souffrent ? Hop ! Un petit pansement de plus !
- Il a dit qu’il serait ferme et persévérant contre le chômage, les déficits. Il prend ses ordres chez Madame Parisot. Les ouvriers sont poignardés ? Et alors, un petit sparadrap leur suffira...
Dois-je continuer ?
Avec le président Sparadrap,
Demain toi aussi tu perdras.
Demain aussi tu souffriras.
Le Président Sparadrap,
Il te mettra dans de beaux draps !
Il y a de l’Urgo dans l’air ?
Non ! Il y a de la colère chez Hugo !
Hugo, Voltaire, Rousseau, Siéyès et Mirabeau !
Hollande, ce que tu nous fais là , ce n’est pas beau.
Ce ue tu nous fais là , n’est pas honnête.
Et demain, quoi ? Tu enverras les baïonnettes ?
« Pardon, je t’ai troué la peau ?
Voilà un petit pansement Urgo ! »