Le régime syrien fort peu démocratique, il faut bien le reconnaître ...

Excusez-moi de ne pas être d’accord avec vous.
Puisque j’ai eu l’occasion de connaître un peu la Syrie ... et le Maroc, je dois dire que dans l’un et l’autre cas c’est du pareil au même.

J’avoue ne pas comprendre cette fixation faite sur la Syrie ???
Certes l’État d’urgence décrété depuis 1963 n’était pas levé (certaines raisons et prudences peuvent facilement s’expliquer par la politique « régionale » dans cet Orient). Néanmoins depuis Bachar Al-Assad, beaucoup de Syriens vous diraient que cela s’était nettement assoupli depuis son père Hafez, une très grande popularité de ce Président, un nationalisme « populaire » très fort, à faire pâlir d’envie une Marine Le Pen. Juste la FIERTÉ simple d’être SYRIEN. Un signe parmi d’autres, beaucoup moins de « portraits » du chef de l’État dans les villes, un autre, l’Etat syrien était prospère, pas de chômage (ou très peu), pas de dette publique, pas de SDF dans les rues, une situation économique très stable, un taux de croissance que beaucoup envieraient ici ... (aucune raison économique pour une (soit-disant) « révolution » qui n’a jamais existé.

Si vous allez au Maroc, faites attention à ce que vous dites si toutefois vous vous aventurez sur le terrain politique ... ça pourrait vous coûter très cher ... (expérience perso)
Et puisque j’ai connu aussi Israël pour y avoir séjourné quelques mois, idem !

En tant que « étranger », ou expatrié, il me paraît assez normal d’être délicat et très modéré sur des sujets de politique intérieure. Chacun est maître dans sa maison comme on dit.

Jamais, à aucun moment je n’ai été inquiété en Syrie. Jamais on ne m’a demandé où j’allais (comme cela se faisait dans les pays de l’Est avant la chute du mur de Berlin). J’ai connu au printemps 2009 une Syrie (adorablement) calme, paisible ...
Par ouï-dire, j’ai pu savoir que dans quelques endroits la situation « s’était un peu dégradée » du fait que la Syrie a accueilli en peu de temps environ 1 millions de réfugiés Irakiens suite à la guerre du Golfe, ce qui, vous l’imaginez n’est pas sans poser problèmes.

N’oublions pas que la Syrie avait accueilli environ 400.000 réfugiés palestiniens, et quelques dizaines de milliers de réfugiés arméniens. J’aimerais qu’on lui rende justice pour son hospitalité qui n’a jamais défailli.
De dresser un horrible tableau de la Syrie me paraît être une imposture colossale !

J’ai aimé la Syrie.