Le
national-socialisme, en outre, n’entretient aucun rapport avec
d’autres mouvements et courants « socialistes »,
qu’il s’agisse des sociaux-démocrates ou des communistes, sinon une
hostilité radicale qui mènera à la violente répression de ces
derniers après l’accession des nazis au pouvoir. Les divers courants
socialistes — notamment en relation avec la Sopade,
direction extérieure en rupture après que certains dirigeants du
SPD eurent tenté la conciliation avec les nazis — ont été très
actifs au sein de la résistance
allemande au nazisme"
« nier
le pacte germano soviétique qu’il conclut le 23 août 1939
avec STALINE,
nier la désertion de Maurice
THOREZ de
l’armée française en avril 1940 en allant se réfugier à Moscou
par application de ce pacte, nier l’alliance objective des
communistes français avec Adolf
HITLER lorsqu’ils
commettaient de nombreux sabotages dans les usines d’armements
françaises par application de ce pacte, etc., n’est-ce pas là
approuver une certaine gauche dont la puanteur est inexpugnable ? »
Voilà
ce qui s’appelle une belle pirouette !
Cher
ami, personne ne nie les faits évoqués ci-dessus (pas même les
cocos orthodoxes ! Vous vous rendez compte un peu !), lesquels se
retouvent dans n’importe quel manuel d’histoire.
Sauf
que ce pacte ne fut nullement l’aboutissement d’une attirance
idéologique réciproque, mais obéit à une logique purement
stratégique (les front populaires furent créés quelques années
auparavant pour justement faire barrage au « fascisme »)
- au même titre du reste que celui scellé entre les USA et l’URSS à
partir de 1941.
« En
effet, Pierre
LAVAL devenait
président du conseil d’un gouvernement radical-socialiste, le 30
janvier 1931, ou figurait, notamment, Aristide
BRIAND (ministre
des affaires étrangères)….
Bizarre pour un homme
politique de gauche converti à la droite dès 1929 ? »
Sauf
que vous ne dites pas tout cher ami. D’une part, avant d’être
président du conseil en 1931, Laval était entré dans les deux
premiers gouvernements Tardieu (de 1929 à 1930), dominés par
l’Aliance démocratique située au centre-droit, où l’on trouvait
certes certains radicaux indépendants (donc de centre-gauche voire
de centre-droit), deux ou trois socialistes indépendants (ayant
refusés la création de la SFIO en 1905, parmi lesquels Briand, le
Jean-Marie Bockel ou Eric Besson de l’époque) mais aussi des membres
de la Fédération républicaine classée franchement à droite. Une
fois à la tête de l’exécutif (qui n’était pas
radical-socialiste), de 1931 à 1932, puis de nouveau comme ministre
dans le 3e gouvernement Tardieu, cette composition ne varia guère.
Bref tout cela pour dire qu’en 1940, Laval ne pouvait donc plus
passer pour un homme de gauche, que cela vous plaise ou non.
« Quant
aux logorrhées qui suivent la communication d’où sont extraits
les traits précédents…… »
Ma
« logorrhée », comme vous dites, avait pour objet de
démontrer par a+b qu’il n’y a aucune corrélation idéologique entre
le socialisme et le fascisme. Maintenant, j’attends toujours de votre
part une contre-démonstration circonstanciée et honnêtement
étayée, c’est-à-dire sans falsifications de l’histoire...