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Commentaire de paconform

sur Finalement, ce n'était simplement plus possible


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Raymond SAMUEL paconform 8 avril 2013 18:23

Mais ce n’est pas seulement la vérité de vôtre petite place ! Le père est disqualifié, éliminé partout ! Au temps du patriarcat il était probablement moins présent (sauf chez les paysans et la plupart des artisans), mais il n’était pas déconsidéré et jouait de ce fait son rôle de parent.

De ma petite place à moi, à partir de ce que je vois et de mon expérience (ville et campagne), sur une longue durée de temps à cheval sur le patriarcat et le matriarcat, je peux dire que le monde féminin n’a pas abandonné sa dominance dans la vie privée. La maison, les enfants, les relations, sont toujours, pour les femmes, une propriété personnelle. Il ne fait pas bon, pour l’homme, de vouloir s’emparer (je dis bien « s’emparer ») de la demi-part qui devrait lui revenir aujourd’hui. Personnellement, je vois le partage de l’ensemble sous forme d’osmose plutôt que de partage. Mais je dis « s’emparer » parce que la plupart du temps l’homme doit s’incliner ou se battre. Et comme il n’a pas fondé une famille pour se battre contre sa conjointe, presque toujours il s’incline.
Il est puni par privation et en plus passe pour un irresponsable. En général, l’homme, chez lui, n’est pas chez lui,, il habite chez sa femme...sans le prestige d’antan où le partage des tâche était sexué et où l’enfant n’en subissait pas trop de conséquences néfastes.

Ceci dit, s’il est vrai que beaucoup de femmes trouvent légitime de faire élever les enfants par des tiers en raison de leurs droits à leur « vie de femme » (c’est quoi la vie de femme ?) et à leur « vie sociale » (c’est quoi la vie sociale, la vie professionnelle ?), les hommes eux aussi ont bien changé (je n’ose pas comparer mes petits-fils à mes grands-parents  !)

En fait c’est une crise de responsabilité et de moralité (encore faudrait-il redéfinir ce dernier mot). La famille se délite et tous les enfants ou presque sont en manque. En manque de lien (connu et permanent), en manque de père, en manque de sécurité, en manque de liberté, en perte de confiance en l’adulte non secourable dès le berceau, cet adulte est trop souvent ressenti comme un risque, voire un danger.

Faut-il apporter sa caution à ce monde ? Pour ma part, j’ai dit NON !


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