Eté 2009, la route des vacances, vers 20 heures, à Givors, sur le parking des grandes surfaces. Entre Monts du Lyonnais et Pilat, le Gier, la rivière, a dû voir son cours bousculé par ces ZI et ces ZAC et dont la vallée reste liée à l’ industrie depuis toujours, qui plus est. Avec le crépuscule qui s’annonce, ça frémit au bord de l"eau. A l’heure de la pause, les migrateurs regardent vaguement quand un plouf de queue ne laisse aucun doute : ce sont bien les castors qui s’éveillent. On a oublié ce qu’il y avait dans le sandwich mais pas les castors capables d’entretenir en nous une merveilleuse espérance. En dépit du mercantilisme des humains...