Cevennevive,
Vous pourriez tout de même me dire les choses en face.
J’ai un avantage sur vous, je vous connais assez bien.
je déteste Proust et ses semblables,
Je n’ai jamais pu lire Proust sans être pris de sommeil à la deuxième page,
contrairement à vous, je considère que c’est une lacune de ne pas pouvoir
entrer dans cet univers introspectif, je manque de concentration, j’ai le
complexe de Proust en quelque sorte. Ce qui m’est fermé m’attire,
La différence m’attire, car elle représente pour moi ce que je ne parviens pas
à rendre conscient, voire même à réaliser.
Votre détestation prouve que l’émotion l’emporte sur la réflexion.
Paradoxalement, votre inconscient est profondément proustien.
Ce que vous détestez, c’est cette partie de vous même que vous
refusez et que vous refoulez.
je déteste les gens qui
tournent autour de leur nombril ou de leur mental
comme le fait le ruban
de Moebus. Ce faisant, ils ne s’occupent que de
l’impalpable, de
l’irréel, leur esprit part en spirales inutiles et vaines, comme
les
vapeurs d’encens (C’est bien pensé pour les vapeurs d’encens Alinea...).
Au fond vous êtes fasciste à votre manière... je déteste ! c’est tout simplement trivial.
Vous masquez une grande sensibilité derrière une composante masculine forte.
Le
rêve, la liberté dont parle Jack, oui, j’en sais le goût. Mais pour
moi,
le rêve,
Le rêve, c’est le rêve pour le rêve
la liberté, c’est la mer, l’océan et les pays lointains.
Ce sont les Causses en hiver parcourus par les corneilles et écrasés
par
plafond mouvant des nuages. C’est l’eau d’un torrent, la forêt
mystérieuse,
les chants d’oiseaux, etc.
Votre gout de la contemplation m’est familière et je le partage.
Cependant, je pratique en moyenne 3 à 4 heures de sport par jour.
Les montagnes du Valais et du Vaudois suisse je ne me contente pas
de les contempler, je les traverse dans des randonnées pédestres.
Les lacs, le Leman et le lac d’Annecy je les pratique en natation de fond.
J’ai traversé plusieurs fois le lac d’Annecy à la nage, entre Chevrier
et Menthon saint Bernard 4 kms, une fois en solitaire sans barque à proximité
pour cela c’était très imprudent, j’en ai maintenant peur rétrospectivement.
Quotidiennement par tous les temps, je fais 50 kms de vélo dans
la plaine du valais sur la digue qui longe le Rhône.
La nature, l’écologie, la liberté, ce ne sont pas des vues de l’esprit pour moi.
Des femmes castratrices comme vous, j’en ai connu.
Mes soeurs avaient des points communs avec vous.
J’ai mis 1000 kms entre elles et moi. Elle ont fait des zombis de leurs maris.
Le rêve, la liberté, ce sont des choses palpables pour moi et non des concepts
évanescents. blablabla
Petite
fille, enfant unique et solitaire
Voilà le noeud du problème, le reste est la face visible de l’iceberg
j’ai conceptualisé mes rêves, mes
émotions, mes plaisirs et mes peines
(mon ascendant sagittaire
peut-être ?)
Votre ascendant Sagittaire, c’est votre masculinité encombrante
que vous tentez d’anéantir chez les hommes.
C’est pourquoi je ne communie pas
du tout avec les théories de Jack.
Je n’ai pas de théorie, je suis profondément pragmatique.
Cependant je suis un chercheur, un chercheur qui aime trouver.
L’écriture est une autre facette, assez médiocre d’ailleurs.
Le guerrier est quelqu’un que je connais bien, mes ancêtres lointains
étaient germains et d’ailleurs, je suis revenu à mes sources.
Du concret, du palpable, du sensuel...sensible, du soleil, de la vraie vie.
Puisque vous avez dépassé les bornes à mon endroit, je me suis
permis de vous répondre en miroir.
Les êtres humains ne sont pas monolithiques, tout est ouvert.
Elles me font souffrir par leur
manque de vivant, de mouvant, de palpable.
Voici un aspect de votre pathologie, c’est votre problème,
Mandon n’y est pour rien, il a été le défouloir de vos projections
Bon Dimanche.