• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Emile Mourey

sur Du repas essénien de Bibracte à la Cène de Léonard de Vinci


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Emile Mourey Emile Mourey 19 septembre 2013 13:34

@ Antenor


Vous pensez que cette catégorie de « Chrétiens espérant en un Christ dans les consciences dont ils attendent encore la venue » n’a jamais existé. 

Je pense que si. Disons, si vous voulez, qu’ils voyaient le Christ déjà dans le ciel comme l’indique le tympan de Sainte-Foy de Combes dont les auteurs prient toujours le Dieu des Juifs -rex judeorum (inscription sur le tympan) - mais dont l’évêque se présente dans la tenue d’un évêque chrétien.

Vous dites : Les Juifs attendent toujours leur messie mais ils s’adressent à leur dieu dans leurs prières.

Oui, mais nous avons ici affaire à des Juifs messianiques, c’est-à-dire à des esséniens ou convertis esséniens qui ont pris le nom de chrétiens ou auxquels les Romains ont donné aussi le nom de chrétiens, et qui ont suivi un chemin d’évolution en Gaule à l’écart des évangiles jusqu’à, pratiquement, Constantin, qui a pris le parti de Jésus de Nazareth au concile de Nicée.

Toute cette période d’avant Nicée montre qu’il existait de multiples courants, et même après.

Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès