Face aux limites du matérialisme, il évoque la solution théiste avec
l’hypothèse d’un (f)acteur transcendant pour s’en démarquer aussitôt et
plaider plutôt pour une métaphysique de l’immanence
Ca ne mène à rien d’opposer transcendance et immanence. ces représentations du réel ont leur part de vérité mais dans des plans différents.
L’homme, où plutôt la raison de l’homme, ne peut accéder à l’immanence. La raison est toujours dans une relation de transcendance vis à vis du réel. C’est d’ailleurs pourquoi elle traite si bien des objets inanimés.
Que la raison ne puisse sortir de la relation de transcendance a pour cause l’altérité. c’est à dire que nous sommes des êtres séparés et Dieu prends la place de l’autre, du tout autre. La transcendance, c’est là où l’homme vit, bâti, construit, fait œuvre de science.
En ce sens, le matérialisme reposerait sur une représentation transcendante du réel dans lequel on a soustrait Dieu.
L’immanence quand a elle, n’est pas accessible à la raison, elle l’est à l’expérience intérieure.
c’est le domaine du coeur et de l’humanité quand elle se touche en sa profondeur.
une science de l’immanence est vouée à l’échec.
le mieux alors, c’est de reconnaitre son ignorance.