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Commentaire de Herbert Sogno

sur Phage ou phile, c'est du pareil au même !


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Herbert Sogno Herbert Sogno 11 janvier 2014 13:30

Je me doute que vous ne croyez pas un mot de votre sophisme si vous avez plus de 7 ans mais par acquis de conscience, je vais quand même m’efforcer de répondre. Ce qui définit la subjectivité d’un être vivant ( sa disposition à être qualifié de sujet plutôt que d’objet ) est une variable dépendant de la complexité et de l’intensité de sa palette d’affects. Ainsi, et c’est la théorie que je soutiens ( loin du simplisme répandu dans l’animalisme en général ) , on peut objectivivement postuler qu’il existe un gradient de subjectivité dans le règne animal ( scientifiquement les métazoaires ) qui va de l’inertie affective quasi-totale des éponges à la vie affective riche, structurée et très déterminante des primates, des cértacés, des proboscidiens ou des psittacidés ( perroquets ) etc......

On sait depuis peu ( les aboutissements des recherches sur la question ont moins d’une décennie ) que même les plantes sont pourvus de signaux internes de communication qui en font des organismes sensoriels, réactionnels et certainement aussi mémoriels.

Néanmoins, il est très peu probable, à l’instar des éponges, qu’on puisse leur attribuer une quantité de subjectivité suffisante pour les considèrer comme des personnes. Rien à voir avec des mammifères comme les bovidés qui ont une perception immanente du danger et de la mort, n’y tiennent pas plus que nous du tout et subissent la peur jusqu’à la terreur, la douleur, le chagrin etc......
Entre les deux, il y a une valeur à fixer de la subjectivité d’un être vivant qui permette de trancher sur l’égard à apporter à sa volonté de vivre et définit ainsi s’il y a crime ou pas à lui ôter la vie. C’est aussi simple que ça, c’est relativement évident, et toutes réctions méprisantes, railleuses, fuyantes ( il n’y a aucun argument chez nos contradicteurs, mais c’est parce qu’il ne peut pas y en avoir ) n’y changent rien.
D’ailleurs, tout comme on peut mesurer la subjectivité d’un être vivant à l’aune de ses composantes affectives, on peut en faire autant avec l’intellect de nos opposants à la lecture de la vacuité de leurs réponses, et là j’ai vraiment le sentiment de perdre mon temps, sauf si Michel peut me lire ( mais n’est-il pas trop dogmatisant lui-même pour s’intéresser à mon propos, voire le faire fructifier, car ce ne sont pas les séries TV du soir qui m’empêchent de le faire moi-même )


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