Brecht aurait dit : « Puisque le gouvernement vote contre le peuple, il faut dissoudre le peuple »

Ces temps-ci cette phrase est fréquemment citée ... alors que nous ne venons pas de voter et que les référendums ont pratiquement disparu ...
 Le paradoxe, ou l’ironie, de cette citation dans ce contexte c’est qu’elle traduit bien le ressenti d’une population qui constate, que même sans être consultée, ses dit « Représentants du peuple » se paient notre tête et entendent nous réformer sans être capables de s’engager eux-mêmes.

 Ce qui, à force de rabâchage, nous est présenté comme des truismes, du genre :
- nécessité de détourner le regard sur la « vie privée » ; ou : - fatalisme heureux d’une banalisation généralisée de moeurs autrefois réprouvées (ou réservées à la sphère des dits « grands »)
 ne résiste pourtant pas forcément à une analyse factuelle appliquant, par « principe de réalité », la même logique froide que celle qui voudrait nous plier à La Mondialisation ou à la quête de Croissance économique.
 Dans le champ du non procédurier ( pour le pas commettre l’hérésie de parler de morale) comment notre belle République « en avance » peut-elle composer avec l’attente diplomatique émanant des monarque étrangers ... et de leurs peuples ?
 Si jamais il était vrai que les Français soient tellement « avancés » que désormais ils soient devenus insensibles à toute question de cul ou de rapport amoureux ... il n’en resterait pas moins que l’image internationale laissée par ceux qui prétendent « incarner » notre peuple, a une incidence non négligeable sur la chose publique ... et le fait de devoir compter sur la complicité des salariés payés par le contribuable autant que sur la discrétion de tout un microcosme manifestement très bie renseigné ... ne plaide pas en faveur d’une banalisation de cachoteries de bas étage ...