Quand j’étais enfants pendant le peu de temps que je suis allé à l’école,
j’ai lu un livre intitulé « Papa lit et maman coud ». Il est vrai qu’à
cette époque papa rentrant du travail pouvait se reposer dans son fauteuil en
lisant son journal. Tandis que maman pouvait se reposer à des taches pas très
compliquées pour sa petite cervelle de femme ; comme repriser les
chaussettes, repasser et plier le linge ou même pour les plus téméraires, aider
ses enfants à réviser les leçons.
De nos jours, ce livre n’existe plus. Il n’aurait d’ailleurs plus d’utilité,
puisque maman comme papa travaillent. Ils travaillent pour se payer toutes les
belles choses qui les aideront à compenser leur manque de culture (comme un
ordinateur, un smartphone, une voiture avec un GPS dedans etc). Et s’ils
restent un peu d’argent, maman pourra se faire faire de jolies seins (en
évitant les prothèses PIP), voir même aller chez l’esthéticienne pour se
faire enlever tous ses poil disgracieux y compris et surtout sur le sexe. Avec
son joli corps de déesse (comme celles que l’on voit dans tous les magazines)
elle pourra plaire à papa ou plus si affinité.
Elle pourra même montrer son joli corps sur la plage, histoire d’exposer aux
yeux de tous ses signes extérieurs de richesse, de bon goût et d’opulence. Mais
avant cela, elle prendra soin d’offrir à ses enfants un livre « tout le
monde à poil » pour lui apprendre que ce n’est pas grave d’être nue ou
presque nue sur la plage, surtout lorsque l’on a un joli corps (qui a couté
cher) comme maman.
La fille lorsqu’elle atteindra l’âge de l’adolescence, elle refusera son
corps qui ne ressemble pas à ceux des magazines. Développera des complexes à en
attraper une névrose. Ce n’est que lorsqu’elle tombera par hasard sur le livre
de son enfance « tout le monde à poil » qu’elle comprendre avec sa
conscience d’adolescente ce qu’elle n’avait pas compris à l’enfance, car la
société et ses parents se sont acharnés à lui faire croire le contraire à
savoir : l’apparence comme la nudité, comme le corps n’est pas ce qu’il y
a de plus important dans l’être humaine.