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Commentaire de steph bigorneau

sur La logique atypique d'un écologiste pour les européennes : la transition écologique passera par la souveraineté nationale


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steph bigorneau steph bigorneau 16 mai 2014 13:37

Nous sommes d’accord l’empire UE est un ennemi. Mais on diverge un peu sur les raisons. J’ai l’impression que pour vous c’est à cause de l’orientation néolibérale, c’est ce qui me gêne aussi.

Pour changer cette orientation, même si on élit le front de gauche à la présidentielle ça ne changera rien, il sera lié par les traités qui ne peuvent être changés qu’à l’unanimité. Si il est cohérent il n’aura pas d’autre choix que de sortir de l’UE. Par contre il n’aura pas été élu pour ça, ce qui risque d’en mécontenter beaucoup.

Avec l’UPR on joue franc jeux, on ne dit pas qu’on pourra faire plier les autres pays pour qu’ils adoptent nos solutions, on explique en quoi les traités sont à la base de la politique néolibérale, de la déconfiture de nos industries, du malaise paysan et de la casse de nos services publics.

Pour réorienter notre industrie nous aurions besoin d’une réorientation profonde qui ne sera possible qu’en ayant une agence publique de financement des entreprises qui sont essentielles à nos intérêts. C’est impossible dans le cadre européen et prévu dans le programme.

Nous ne voulons pas nous isoler, nous souhaitons comme beaucoup augmenter la coopération entre les pays, comme Airbus ou Ariane, deux projets qui n’ont rien à voir avec la construction européenne, il suffit de voir qui est associé dans ces deux entreprise, à leur création et maintenant par rapport à l’Europe des 6 de l’époque et celle de maintenant.

Je vous conseil vraiment de regarder la présentation du programme, par petits bouts et de me dire après en quoi vous trouvez que ce n’est pas cohérent, adapté à notre situation et absolument nécessaire.

Après vous pourrez me dire si sortir ou non de l’UE c’est de la comm’. Lorsque l’UPR s’est créé en 2007 avec ce mot d’ordre, il y avait consensus pour rester dans l’UE, après les crises de l’euro, la crise de 2008 etc. C’est la sortie de l’UE qui est devenue populaire. Si c’était dans un but de faire parler de soit en 2007 l’UPR n’aurait pas choisi cette angle et aurait comme beaucoup, le FN entre autre, mis cet argument en avant dans les dernières années.


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