Je ne prendrai pas parti pour ou contre les chemtrails. Je
veux juste faire une remarque au sujet des avions qui volent en groupe de deux
ou trois dans la même direction et ceux qui les croisent à 90° provoquant ces
phénomènes de quadrillage. Je ne vois rien d’anormal à cela.
Prenez les premières pages des horaires des arrivées du
matin à Roissy en provenance d’Amérique du Nord sur le site ADP - Aéroports de
Paris.
Pour le 17 août voici les horaires :
http://www.aeroportsdeparis.fr/ADP/fr-FR/Passagers/Vols-Horaires-Compagnies/S-Informer-Sur-Un-Vol/Resultat-Recherche.htm?Country=US&HoursId=0&DtStart=2014081700&DtEnd=2014081800&IsArr=True&FlightSearch=false
Vous pouvez observer que les arrivées se suivent à quelques
minutes d’intervalle et qu’un bon nombre arrivent officiellement à la même
heure. C’est flagrant lorsque vous vous trouvez à Roissy et que vous consultez
les tableaux des arrivées.
Il est possible de suivre les vols en temps réel ici :
http://fr.flightaware.com/
et de vérifier que deux avions peuvent se suivre ou voler
pratiquement en parallèle puis atterrir à Roissy l’un à la suite de l’autre.
(histoire vécue : le 28 novembre dernier, mon fils et une de mes filles,
partis séparément de deux villes voisines d’Amérique du Nord sont arrivés à la
même heure à Roissy après que leurs avions se sont suivis pendant toute la
durée du vol, l’un décollant de Détroit au moment où celui de Chicago survolait
la région de Détroit. Ils sont tous deux passés à la même heure au-dessus des
côtes Nord de la Bretagne).
On pourrait faire la même observation pour les vols
d’Amsterdam en direction du Sud : Espagne, Portugal, Afrique occidentale,
Amérique du Sud. Ils suivent en général la côte atlantique en France et
croisent forcément les lignes transatlantiques à peu près à angle droit quelque
part en Bretagne.
Ainsi des vols se croisent en permanence tout au long de la
journée.
En Europe, la densité du trafic aérien est telle que ces vols
parallèles et croisés sont quotidiens
et ne me paraissent pas suspects en eux-mêmes.
Bien sûr, notre attention n’est attirée que par ciel dégagé
lorsque les avions laissent des traces. Quand les conditions atmosphériques
font qu’ils ne laissent peu ou pas de trace, il est très difficile de les
localiser d’autant qu’à l’altitude où ils volent le bruit diffus que nous
percevons nous parvient très en retard sur leur position réelle et si, avec un
peu de chance il est possible d’en repérer un, il est beaucoup plus difficile
d’en voir deux, trois ou quatre simultanément. Pourtant ces vols existent tous
les jours, mais ce spectacle de quadrillage n’est observable que lorsque se
présentent des conditions atmosphériques particulières aux altitudes de vols.
De plus, deux avions peuvent sembler voler en parallèle à
l’observateur terrestre alors qu’ils volent à des altitudes suffisamment
différentes pour que l’un laisse des traces persistantes et que l’autre en
laisse très peu, tout juste assez pour être localisé. La dissipation naturelle
de leurs traces peut ne pas être la même ni avoir la même durée dans ce cas,
sans qu’ils aient nécessairement relâché autre chose que les produits de
combustion du kérosène.
Autre remarque : si l’épandage de substances provoquant des chemtrails est vrai, il doit se faire selon une procédure coordonnée
et planifiée, sinon cela n’aurait aucun sens. Quel est le centre de décision,
où se trouve-t-il et surtout quel est l’organisme décideur de la zone
d’épandage, du produit à épandre, de la date et de l’heure ?