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Commentaire de ffi

sur Comprendre Nicolas Machiavel (2/2)


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ffi ffi 2 octobre 2014 14:08

Hervé_Hum, pour vos deux remarques :
 
1°/ chasser ou cueillir sont des formes de travail.
 
2°/ l’Induction étant un mode raisonnement ne permettant pas de retirer des certitudes absolues, son usage ne peut aboutir à forger un concept trop précisément défini.
 
Or, un concept sans définition précise, un concept infini, c’est Dieu, puisqu’il est sans limite.
 
Donc Dieu est l’indéfini nécessaire à ajouter aux concepts induits pour s’assurer de leur validité logique.
 
Mach :
En effet, la raison rigoureuse consisterait à déduire.
Mais Machiavel induit à partir des faits.
 
Or, l’induction ne permet pas de se forger des certitudes.
Si une chose certaine permet de définir précisément un concept,
par contre l’incertitude contraint à ajouter au concept défini
l’éventualité d’une erreur, encore indéfinie.

Or Dieu est infini.
L’infini, sans limite, est indéfinissable, donc indéfini.
Le concept de Dieu suffit donc à combler toute l’imprécision de concepts induits.
 
Cela tombe bien, c’est ce que l’on veut : puisqu’il y a l’éventualité de l’erreur, il faut garder à l’esprit qu’elle est possible et qu’il peut exister à l’avenir des faits contraires à ce que nos théories nous font croire. Si notre théorie est en échec, c’est qu’on a manqué de voir une nécessité, et celle-ci est nécessairement en Dieu, puisque Dieu contient toutes les nécessités possibles.
 
Ainsi, le concept de Dieu permet-il de garder l’esprit éveillé et en alerte face aux imprévus. Que celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende !


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