Question de l’article « le bonheur existe-t-il ? »
Réponse : « oui ». Et voilà, travail terminé ! C’était très facile.
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Bon d’accord, considérons la suite : "Il y a déjà le plaisir, la joie, la satisfaction, alors le bonheur de
quelle façon est-il autre, de quelle façon se singularise-t-il, comment
savoir que nous sommes heureux ?"
Je dirai que le bonheur est un patchwork de tout ce qui est cité, mais avec intervention, en plus, de la conscience et de la personnalité de l’individu. Il relève d’une définition plus intellectuelle et plus culturelle que la joie et le plaisir.
De plus, ce patchwork est à dimension et à définition variables selon les individus et sociétés, contrairement au plaisir et à la joie pour lesquels on peut se mettre plus facilement d’accord sur la définition puisque ces états sont relatifs au corps.
Le qualitatif vient aussi supplanter le quantitatif et l’intensité. Avec une exigence de durabilité.
Mon bonheur n’est pas ton bonheur et réciproquement. Par conséquent la jalousie est absurde ici puisque, parlant de bonheur, nous ne désignons pas la même chose.
Il y a tout de même des ingrédients indispensables et qui doivent apparaître en quantités minimales pour faire le bonheur de tout un chacun.