Bravo l’enfoiré
J’ai jeté plus qu’un coup d’oeil sur ton blog.
Beaucoup d’idées et d’effervescence.
Encore bravo pour cette belle initiative.
’Pauvre Sylvia Kristel figée dans un rôle, qu’on a transformé en figurine de pacotille alors qu’elle valait infiniment mieux.)
C’est sûr la retraite telle qu’on vit actuellement est sans doute un système à bout de course.
Mais si on la remet en question, impossible de ne pas repenser alors au monde du travail , qui est basé tout de même sur la compétition.
Compétition de plus en plus accrue, avec une sorte de harcèlement qui ne dit pas son nom.
Je vois mal les gens continuer à travailler dans un tel contexte, le vieillissement étant ce qu’il est. On peut difficilement vous demander de courir plus vite le cent mètres alors que vous prenez de l’age. Sinon, on n’est dans le déni, ou la maltraitance.
Bien sur on vous donnera des justifications de qualité accrue, des raisons d’exprimer au mieux votre potentiel
il existe ainsi toute une novlangue pour repeindre mieux les vieux habits du libéralisme, qui n’a jamais trop supporté la répartition des richesses, et leur orientation vers un autre sens que la poche de quelques uns, les actionnaires.
Cette société pourrait tellement mieux faire !
Les idées neuves sont dans l’air du temps.
Le bonheur reste une idée neuve en Europe comme disait saint just.
Si l’on partage le travail, et si on le coupe pas de la vie, alors oui, mais cela ne sera possible que si l’on ne perpétue pas les clivages ailleurs.
La mutualisation des moyens de transports, des outils, des machines seraient le corollaire. Et peut être des habitations, avec prises en charge mutuelle des enfants, des vieillards.De vieilles idées aussi bien sûr, puisque Godin et quelques autres utopistes comme Blanqui ne firent pas que les théoriser en leur temps.
Changeons de paradigme ne pourrait que nous orienter vers une société du bonheur, qualification un peu douteuse et sans doute aussi suspecte, c’est vrai. En tout cas, si le système actuel est à bout de souffle, il a du mal à en convenir, et continue à jurer l’augmentation du PIB, un truc irrecevable on le sait car se conjuguant avec les limites de la nature.
Et pas sûr, que celle ci soit sensibles aux bonimenteurs de la com, lui disant que s’il est veut, elle peut.