La solution, a minima, pour mettre un terme à cette
guerre serait, en effet, pour Porochenko d’accepter de transformer l’Ukraine en
un État fédéral. Les forces armées de la « Nouvelle-Russie » ont sans doute déjà
gagné la guerre du Donbass, d’où la panique chez les Merkel et Hollande et les
fanatiques incendiaires yankees. Plus encore, si les défenseurs du Saint Empire Libéral germano-étasunien sont en
transe, c’est que la Russie de V. Poutine et son allié Chinois constituent
une menace pour le système monétaire international. Poutine veut de l’or contre
ses hydrocarbures et se moque de la « monnaie de singe »
(pétro-)dollar.
Les sanctions (baisse du cours du pétrole) du
B.A.O., Arabie Saoudite et émirats inclus
autres ennemis jurés de la Russie, sont
contreproductives et ne réjouissent que les benêts et autres
« Charlots »
à pancartes qui défileront « demain » avec des slogans du style
Poutine=Hitler. Le piège se retourne contre l’Euroccident. Il n’y a plus
que deux
solutions a priori, pour mettre fin la stratégie contre-atlantiste russe
et
éviter un pourrissement à la yougoslave en Ukraine qui n’irait pas, de
toutes
façons, contre les intérêts de la Russie : une révolution colorée en
Russie ou une
guerre totale. C’est le sens du propos de F. Hollande : « Si nous ne parvenons pas à trouver un accord
durable de paix, nous connaissons parfaitement le scénario : il a un nom, il
s’appelle la guerre. » A suivre...