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Commentaire de lsga

sur Postulats hérités du copenhaguisme, et qu'on n'admet plus en physique quantique transactionnelle (TIQM)


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lsga lsga 20 février 2015 14:11

Bon, je vais poster mon commentaire ici pour le retrouver facilement, et pour vous bipper JC.

Désolé d’avance, c’est une pensée très brouillonne que je pose là, juste une intuition sur le rapport (supposé mathématique) entre l’expérience d’Afshar et la fondamentale absente en acoustique, grâce aux transformations de Fourrier... 
 
 
J’ai un peu continué à regarder l’expérience d’Afshar et ses critiques, sa nature contre-factuelle notamment : l’expérience s’appuie sur le fait que quelque chose ne se produit pas (la non diminution du nombre de photons mesurés au niveau des capteurs malgré la présence de la grille), pour en déduire que quelque chose se produit (l’interférence). Bref, beaucoup critiquent l’expérience d’Afshar en disant que l’interférence n’est pas observée, mais déduite, et qu’elle ne contredit donc pas le principe de complémentarité. 
 
Pourtant, « intuitivement », j’ai personnellement bien envie de dire que ce n’est pas un raisonnement contre-factuel, que ce n’est pas simplement une déduction, mais bien une observation, qu’il y a bien interférence, et qu’on le voit clairement. À défaut d’être un grand mathématicien, j’ai toujours fait preuve d’une « intuition forte » qui étonnait pas mal mes profs à une certaine époque : une capacité à entrevoir des théorèmes vrais alors que nous n’avions pas du tout encore acquis les bases pour les étudier et les démontrer (et cette « intuition forte » a aussi été source de beaucoup de sarcasmes plein de sympathie de leur part, car les « intuitions fortes » ne remplacent pas une vraie démonstration, surtout dans un pays de tradition analytique comme la France.)
 
Quoi qu’il en soit : tournaient dans ma tête Afshar, les transformations de Fourrier, et la question de ce contre-factuel qui n’en est pas un et qui « a l’odeur forte » d’une véritable mesure. 
 
Il se trouve qu’en ce moment, je refais une de mes crises régulières de Pythagoricisme (Orphisme, quand tu nous tiens...), je me suis donc remis à l’étude de l’Histoire de la musique, des chants grégoriens, de la polyphonie, du Solfège, des harmonies etc etc. Peut-être que pour une fois j’irais au bout de ce processus. 
 
Or, (ce paragraphe vise simplement à éclairer le parcours de mon intuition) : Platon, sur la base de l’école de Pythagore, avait divisé les sciences en 5 : l’arithmétique (une dimension), la géométrie (2 dimensions), la stéréonomie (3 dimensions), l’astronomie (3 dimensions + mouvement), et l’Harmonique, la plus importante de toute. On considère aujourd’hui la théorie des eidon de Platon, qui s’appuie entière sur la stéréonomie, comme une sorte d’intuition du tableau périodique des éléments, dans le sens où chez Mendeleïev c’est le nombre qui détermine la propriété chimique, de la même manière que chez Platon le polyèdre régulier détermine la propriété de l’élément (allez expliquer ça un prof de philo de terminal aujourd’hui... ). l’Harmonique, la Vème science, était la plus importante de toute : celle qui traite du « conscient » (l’harmonie, c’est « beau ») tout en étant intiment lié au matériel (la musique). J’ai toujours (intuitivement) rattaché l’harmonie avec la physique quantique, sans jamais pousser cette idée très loin. De toute manière, je ne suis pas un philosophe de la physique quantique, et je suis passé à autre chose. Cette histoire d’expérience en cymatique qui font apparaître des formes biologiques m’ont également toujours sembler montrer que, comme l’avait pressenti Platon, l’harmonie est bien plus que simplement une série de trucs et astuces pour composer des jolies chansons. 
 
Bref, revenons à nos moutons. 
 
J’étudie l’histoire du passage des chants grégorien à la polyphonie et la naissance des organum. Tout en écoutant un Salve Maria Regina extrait du Musica Enchiriadis, je relis les fondamentaux sur les octaves, les quartes, les quintes, les intervalles, etc. Tout ça me ramène, comme à chaque fois, aux fréquences fondamentales, et notamment à l’analyse spectrale, qui, est fondée sur les séries de Fourrier. Les séries de fourriers fondent l’analyse harmonique. (normalement, si vous avez lu le paragraphe sur Platon, vous devez commencer à sentir pourquoi cela m’enthousiasme, et pourquoi l’interprétation transactionnelle pourrait être le lien entre la Vème science de Platon et la physique quantique). 
 
Bref, je continue : je tombe sur cette Histoire bien connue de « fondamentale absente ». Je vous le dis pour la petite histoire, cette fondamentale absente et/ou l’absence de ton entre le mi et le fa ou le si et le do fascine tous les mystiques un peu féru de math et tous les néo-pythagoriciens, car elle serait la clé de la création du monde matériel, la « divine proportion » : c’est à dire le point de rupture fondamentale qui a divisé l’Un pour faire apparaître le multiple (voir la ligne de Platon, toute la question étant de savoir « où est coupé la ligne », réponse censée se trouver dans l’Harmonique... et si vous avez suivi cette bouillie intellectuelle que je vous sers, censé correspondre peu ou prou à ce que l’on nomme « décohérence quantique »). 
 
Donc, la fondamentale absente en harmonique, c’est un truc un peu magique qui permet (entre autre) de faire apparaître des notes qui n’existe pas. Je vous passe les détails, et vous renvoie à ce thread sur un autre forum qui présente bien le phénomène : si on met côte à côte 200 patates et 300 patates, le cerveau (on parle bien de cerveau) matérialise immédiatement les 100 patates de différences, ce qui, fait avec des fréquences musicales, fait « entendre » (au sens propre du terme) une note. 
 
Bref, je vous rappelle que série de Fourrier et transformation de Fourrier sont intiment liée, et que de la même manière qu’en Harmonique on peut démontrer mathématiquement que la note surgit, je sens, j’ai l’intuition forte, que l’on peut démontrer selon une démonstration analogue que dans l’expérience d’Afshar, il y a bien interférence
 
Voilà, c’est tout, désolé de vous avoir tartiné l’enchaînement de mes intuitions pour arriver à ce simple énoncé, assez vide de contenu en réalité. 
 
Personnellement, je n’en ferais rien. Je suis occupé à fouetter d’autres bourgeois. Si mon intuition forte s’avère avoir quelque chose de juste ou de simplement intéressant et que vous êtes capable d’en faire quelque chose : allez y. Moi, je ne suis qu’un philosophe. 


 



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