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Commentaire de Fifi Brind_acier

sur Grèce : les objectifs de réforme du système financier se heurtent à la TINA


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Captain Marlo Fifi Brind_acier 27 juillet 2015 09:12

Fut un temps où la Gauche se référait à Marx. Ce temps est révolu, maintenant elle se contente de regarder ce que dit le FN, et dit le contraire, marque de l’inculture et de la décrépitude avancée de la pensée de Gauche, hélas !
«  Il y a plusieurs façons d’être un imbécile » explique Carlo Cippola


Mais le FN n’a aucunement l’intention de sortir de quoi que ce soit !
C’est la légende urbaine trimbalée par la Gauche, pour faire peur et éviter d’ouvrir le débat sur la souveraineté. La Gauche depuis Mitterrand, se tire une balle dans le pied, et disparaîtra, faute de comprendre que tout ce qui a été dérégulé, ne peut être remis en place que par un Etat souverain. Sapir au passage, épingle Pierre Laurent et ses mensonges, qui sont ceux de toute la Gauche dite radicale.

Le FN a au moins 14 versions différentes, de quoi satisfaire tous les gogos, et permet à la Gauche de faire l’amalgame. Ceux qui veulent la sortie de l’euro, sont de nombreux économistes, comme Jacques Sapir, plusieurs Prix Nobel d’économie, et en France, sortir de l’ UE, de l’euro & de l’ OTAN : le PRCF et l’ UPR. C’est tout.

La Grèce n’a jamais eu vraiment d’ Etat, au sens français du terme. Les fonctionnaires du fisc sont très accommodants, et la collecte des impôts peu efficace. La corruption, le clientélisme sont constants. Mais en Allemagne aussi, et de cela, on en parle moins ou pas du tout. Tsipras s’est engagé à y remédier, bon courage !

La dette française est majoritairement rédigée en droit français. En sortant de l’euro, elle se transformera en francs, dévalués. Alors que la dette grecque est majoritairement rédigée en droit anglais, donc restera en euros. De toute façon, en euros, en dollars, en noyaux de cerises ou en drachmes, la Grèce ne peut pas rembourser, sauf à s’endetter encore.

La restructuration de la dette envisagée, portera sur un allongement des maturités et sur une baisse des intérêts d’emprunts. Et pas sur une mutualisation des dettes, ce que l’ Allemagne refuse avec la dernière énergie :
«  Merkel : Il n’y aura pas d’euro-bonds tant que je vivrai ».

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