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Commentaire de bakerstreet

sur Daesh : un remake de la seconde guerre mondiale avec un cadre géopolitique inédit


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bakerstreet bakerstreet 10 septembre 2015 11:51

Votre article, il part un peu dans tous les sens. Bloch, Houellebecq, c’est pas tout à fait la même chose quand même. Quand Bloch écrit l’étrange défaite, il fait référence à la sidération consécutive à un cataclysme. L’armée française, qu’on pensait la plus forte du monde, s’est effondrée en quelques semaines. La syrie et Irak, ce n’est pas la même chose : Des dictatures minées de l’intérieur par des forces contraires, et extérieures, vérolées comme une poutre par les termites. La dedans, Daesh c’est une armée de soudards qui ont sauté sur le coran pour faire le coup, légitimer leurs exactions. il y a un demi siècle, ils auraient brandi pareillement le petit livre rouge, un peu avant encore,, le capital.

« Les français sont démissionnaires nous dit Houellebecq » franchement, je vois pas trop ce que vient faire ce type dans le jeu de quilles. Ce cynique, infatué de sa personne, est partit en Irlande pour ne pas payer d’impôt et se permet de faire la morale à un français mythique, et crée de toute pièce, après avoir entretenu la confusion et la polémique sur sa tolérance avec l’islam......
Daesh, c’est un peu comparable à l’armée de Milosevic, plutôt : Une armée de soudards prêts à toutes les exactions, pratiquant le viol,le massacre de masse, et laissant interdit les protagonistes. Il aurait fallu intervenir avant Srebenica, avant sarayevo, avant Palmyre et surtout l’exécution de tous ces civils. 
C’est à tord qu’on pense l’europe perdue, et qu’on le voit comme un ventre mou. Je suis persuadé, comme Bloch l’était en 40, que le combat ne fait que commencer, et que notre vieux continent a bien des réserves d’indignation et de combat. Mais je suis tout de même d’accord avec vous pour penser qu’il n’y a pas de temps à perdre, et qu’il faut se débarrasser de ses objectifs personnels, infatués, pour devenir de vrais hommes politiques, travaillant pour leur pays, et non pour eux même, pour prendre des décisions courageuses. 
Quand à moi, ’j’ai aussi mieux à faire, je vais faire du vélo.

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