C’est fou comme certains s’indignent des restrictions à la liberté
d’expression - inexistantes d’ailleurs
quand elles concernent les têtes de turcs préférées de Ménard - ce dernier ne
fait que ressasser un discours convenu qui lui vaut le soutien de la majorité de la population de son coin qui
daigne encore se déplacer pour exprimer un vote.
Il n’y a pas lieu de
se mobiliser pour la liberté d’expression de Ménard et en faire un martyr, il en use et même aurait tendance à en abuser à répéter toujours sans aucune originalité
les mêmes slogans débiles.
Il montre les biceps sur une question qui ne se pose pas ; quel réfugié sain de corps et d’esprit aurait l’idée saugrenue d’aller s’enterrer à Béziers ? et les lois de la république lui interdisent d’aller plus loin, il vocifère, il éructe, il montre de la France une image haïssable et on espère pour son intégrité mentale qu’il en est conscient et qu’il sait qu’il joue un rôle dans un mauvais film.
Il n’y a même pas lieu de lui reprocher son absence
d’humanisme, elle fait partie du rôle de composition et sans doute aussi de sa nature profonde.
L’interrogation qui subsiste : comment a-il pu donner le change pendant si longtemps ? C’est sans doute à la mesure de la duplicité du personnage.
On ne va pas non plus perdre son temps à s’indigner de ses jugements à l’emporte-pièce ; de toute manière, il
exploite son petit commerce et il n’y a aucune raison de lui demander plus
d’élévation de pensée qu’à un boutiquier de bas étage.
Ménard sonne creux pour des gens qui pensent creux.
Tout est pour
le mieux dans le meilleur des mondes.
Il n’y a pas lieu de s’émouvoir pour le futur
de Ménard ou du PS, ni l’un ni l’autre ne peuvent tomber plus bas.