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Commentaire de Elliot

sur Attentats de Paris - Conséquences du double jeu des pays occidentaux !


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Elliot Elliot 14 novembre 2015 12:11

Tout d’abord toute ma compassion aux victimes innocentes de la folie meurtrière d’écervelés psychopathes.

Il y a déjà quelque temps que la France s’est déclarée en guerre contre l’état islamique mais les mâles déclarations n’ont pas été jusqu’il y a peu suivies d’effets vraiment tangibles.

Quand on se déclare en guerre on s’en donne les moyens ou on s’abstient de plastronner.

La guerre, c’est aussi l’application de la loi martiale pour tous ceux qui sont suspectés de trahison.

Hollande continue, jusqu’à preuve du contraire, de s’obstiner dans son exigence du départ de Bachar El Assad qui est aussi, comme par hasard celle de notre bon client et allié l’Arabie saoudite et, dans une moindre mesure du Qatar (si vous y voyez une relation de cause à effet, vous êtes bien entendu malveillants ! )

On ne dénoncera jamais assez le rôle néfaste de l’Arabie saoudite dans cette région du monde où elle met ses moyens financiers à la disposition de Daesh par des canaux certes détournés.

Là réside le double jeu : faire ami-ami avec un régime en fermant les yeux par intérêt sur sa fourberie.
On évoquera pour mémoire le discret soutien que Daech obtient d’Israël prompt à affaiblir les troupes syriennes loyalistes et en plus l’on sait que les sionistes sont très actifs dans l’industrie et le négoce des armements.

C’est une position assez surréaliste de la part de ceux qui veulent combattre Daesh que d’exiger le départ de Bachar El Assad quand on se rend compte que le dirigeant syrien est le seul à pouvoir remettre de l’ordre dans un pays que les intrigues de l’Occident ont contribué à précipiter dans le chaos.

Pour préserver ses intérêts dans la région, la Russie de Poutine a mis le pied sur l’accélérateur de l’engagement militaire et de concert avec l’armée syrienne a lancé une contre-offensive qui commence à marquer des points.
On sait comment, après l’attentat de Moscou, Poutine a pacifié la Tchétchénie : par le fer et par le feu en se donnant les moyens que la fin justifiait.

Tout le contraire des Occidentaux qui agissent avec des pincettes, frappent à côté de leurs cibles : les colonnes de djihadistes n’échappaient pas aux drones de surveillance ( et les images étaient d’ailleurs sottement relayées par les chaînes de télévision ) mais curieusement étaient le plus souvent préservées des frappes aériennes. Trop systématique pour être le fruit du hasard !

Parce qu’il a fait preuve de cette énergie qui a fait volontairement défaut aux Occidentaux et qui vient de coûter si cher à la France, bien mal récompensée de ses tergiversations, Poutine fait l’objet de critiques acerbes.

La pusillanimité des uns s’accommode mal de la détermination de l’autre.


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