Les Français sont pour rester dans l’UE, pour rester dans l’Euro.
Il faut être conséquent. Accepter cela, c’est accepter le libre échange, la mondialisation, la concurrence organisée par les multinationales pour leurs seuls intérêts, ou plutôt pour celui de leurs riches actionnaires.
Dans ce monde là, les salariés sont, comme les marchandises, soumis à la concurrence mondiale. Leur valeur est fonction du rapport productivité/salaire.
N’imaginez pas que ceux qui décident de l’implantation d’une usine hésite une seconde entre un salarié à 15 euros de l’heure et un salarié à 0,50 euros surtout si en prime, il y a moins d’impôts, moins d’exigences écologiques et si, cerise sur le gâteau, les bénéfices peuvent être réalisés dans un paradis fiscal.
Si vous voulez sortir de ce système de marchandisation des humains, il faut accepter de sortir de l’UE et de l’Euro.
En France, les salariés sont une sous classe, avec un tribunal d’exception au fonctionnement aléatoire et scandaleusement imprévisibles tant il est corporatiste.
Le salariat lui-même est une indignité dans la mesure où un être humain se met, selon les termes de la loi, dans un lien de subordination.
Il existe une alternative, les coopératives. Les sociétaires travaillent pour eux, ensemble sous la direction d’un dirigeant élu.