Sur ce sujet, des prélèvements bancaires (loyers, assurances, abonnements, etc, etc) je voudrais dire une chose : faisant allusion aux prélèvements obligatoires, les think-tanks libéraux ont coutume de nous dire que l’on ne travaille pour l’état qu’à partir de septembre et que de janvier à août, on travaille pour l’Etat.
Ce qu’ils omettent de dire c’est que quand on bosse c’est aussi pour les actionnaires et les dirigeants qui se goinfrent plus que de raison.
« De quoi Ubu est-il fondamentalement la figure ? Du despote parasitaire. Avant l’Etat fiscal, il y a eu la servitude féodale… et après lui il y a la prédation actionnariale. …Quelle est la puissance despotique d’aujourd’hui qui soumet absolument le corps social et le laisse exsangue d’avoir capté la substance de son effort ? Certainement pas l’Etat – dont on rappellera au passage qu’il restitue en prestations collectives l’ensemble de ses prélèvements… – mais le système bancaire-actionnaire qui, lui, conserve unilatéralement le produit intégral de ses captations. » (Lordon)
Que font-ils de tout cet argent ? Ils créent les conditions qui leur permettront d’en gagner encore et toujours plus, au détriment des ressources planétaires. C’est là que le bât blesse.