Pour arriver où on en est aujourd’hui. Quelle qualité, quelle compétence a Madame Belkacem pour être ministre de l’éducation ?
@Abou Antoun
Je ne serais pas aussi conciliant que vous avec Chevènement. C’est quand même lui qui, au retour d’un voyage de quelques jours au Japon où il avait dû être inspiré par quelque vision, comme tel autre sur le chemin de Damas, avait décidé qu’il fallait 80% d’une classe d’âge au niveau du bac, exactement comme on aurait fixé, dans les démocraties populaires, des objectifs quantitatifs à l’industrie sidérurgique ou à l’agriculture céréalière. Jusque là on poursuivait des études parce qu’on avait déjà un certain acquis indispensable pour être en état d’aller plus loin ; à partir de Chevènement, on gère des stocks et des flux d’élèves sans plus se préoccuper de savoir ce qui, entre la maternelle et l’université, aura pu changer à l’intérieur des têtes.
Les ministres de droite, qu’il s’agisse de Ferry, qui est pourtant un penseur estimable, ou de Fillon qui revient aujourd’hui sur le devant de la scène, n’auront effectivement rien fait pour influer sur le cours des choses. Ils se seront contentés d’expédier les affaires courantes.
Vous critiquez Madame Belkacem. Personnellement, je la trouve beaucoup plus agréable à regarder que Monsieur Normal ou son Mou de Nantes passé aux Affaires étrangères. Cela dit, peut-être bien que pour gouverner ce ministère, d’autres qualités seraient effectivement requises et je n’y avais pas encore pensé.
Réflexion faite sur ce dernier point, je pense que vous n’avez peut-être pas tort.