• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Trelawney

sur Non, Fukushima Daiichi n'a pas eu de pointe de rayonnement


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Trelawney 9 février 2017 08:20

@JMBerniolles

Il y a des soupçons sur le fait que des morceaux de matière, sans doute solidifiés, soient des part de corium qui ont traversé le fond de cuve dans les parties moins épaisses, c’est à dire les passages dans le fond de cuve. Cela ne représente qu’une faible partie du corium dont l’essentiel est sur le fond de cuve primaire.

Depuis Tchernobyl, on s’est fait une idée un peu plus précise de ce qu’est un corium. Néanmoins, on ne sait pas grand chose sur le sujet., si ce n’est qu’un corium est incontrôlable.
A Tchernobyl comme a Fukushima, les barres d’uranium sont entrées en fusion et ont formé une espèce de mélasse qui s’est nourrit de tous les éléments (acier, béton,métaux inoxydables etc) qu’elle a trouvé sur son passage. Comment se comporte un corium avec l’ajout de ces éléments chimiques ? personne ne le sait.
On sait seulement que cela crée une forte chaleur (entre 2500 et 3000° soit 4 fois plus que de la lave en fusion) et des piques de radioactivité hors norme (à coté d’un corium, la radioactivité tue instantanément).
Pour info les aciers les plus réfractaires (avec du chrome, du nickel ou du molybdène) fondent aux alentour de 1800° soit à des températures moindre qu’un corium. Le corium dégage de façon régulière des gaz radioactif, mais ces derniers perdent leurs dangerosité après quelques centaines de kilomètres de déplacement. Toutefois comme ces gaz sont composés d’élément chimique qui ne devrait pas être là (le fer passes à l’état gazeux à 2750°) on ne connait pas les répercussions de ces gaz sur notre planète (mais ca n’est as trop l’essentiel). Quoiqu’il en soit, un halo radioactif produit par le corium se fait plus imposant autour de la centrale.
On n’arrêtera jamais de refroidir la zone, sinon le corium continuera de se balader en se nourrissant des éléments qu’il rencontre. 
C’est le problème des catastrophes (et non pas incidents) nucléaires. On ne peut pas les confiner


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès