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Commentaire de barbarossa

sur Eleveurs / chasseurs : 14 loups, 4 ânes, 1 cheval, 2 enfants, 4 blessés…


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barbarossa 22 septembre 2017 14:33

@bibou1324


franchement, sans dérision, je ne sais pas si je dois vitupérer contre une mauvaise fois crasse ou m’attendrir sur une candeur désespérante.

Au bénéfice du doute, j’opte pour cette seconde solution.

D’abord le loup n’est pas revenu naturellement, il a été réintroduit en cachette, comme souvent.
Il vient d’une réserve italienne d’où ou plusieurs nichées ont été prélevées et reparties en France, en Suisse et en Allemagne au même temps. Les examens génétiques des sujets abattus en ont confirmés la fratrie. 
On n’est pas au siècle passé où des familles italiennes d’émigrants quittaient leur village natale pour se repartir à travers l’Europe. 
Vous voyez une famille de jeunes loups faire leur baluchon et partir à l’aventure autrement que dans un film de Disney ?

Arrêtez de rêver.

Etat des lieux.
L’urbanisation, la culture intensive et ses intrants, le tourisme ont mis à mal une population de faune végétarienne sédentaire (la faune migratoire se porte beaucoup mieux) dont certaine espèces sont à risque d’extinction. Mesures prises : protection. Les prédateurs se portent par contre très bien : corneilles, pies, renard, faucons, buses, blaireaux, sanglier (omnivore), chats errants, etc sont pléthore.

Et on ne fait rien pour réintroduire les espèces à risque. 
Pas la moindre mesure pour la bartavelle, le perdrix grise, le lièvre variable, le coq de bruyère. 
Il n’y a pas de sous.


Par contre on arrive à financer le loup, l’ours et le lynx.

Croyez-vous que la nature ait besoin de prédateurs supplémentaires ?

La réponse est non. 

Ces animaux ont été réintroduits rien que pour emmerder les chasseurs.

Le lynx en plus avec le financement occulte des milieux forestiers, trop heureux de voir le cheptel des chevreuils et chamois fortement réduit par ce prédateur, car ces espèces, pour s’alimenter, mettaient en mal les jeunes pousses des pépinières dont la protection était éphémère et coûtait bonbon. 



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