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Commentaire de Christian Labrune

sur Faut-il repenser l'information des actes terroristes Islamistes ?


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Christian Labrune Christian Labrune 3 octobre 2017 11:43

à l’auteur,
Excellent article. J’aime bien critiquer - surtout quand il s’agit d’écologie !-, mais là je suis un peu frustré.
Que dire, quand même ?
Nous sommes confrontés à quelque que chose qui est bien une guerre : pour l’islam radical, qu’il soit chiite ou sunnite, nous sommes l’ennemi à abattre, et dans la prose des mollahs iraniens comme dans celle des jihadistes sunnites, tout ce qui n’est pas l’islam doit être éradiqué.
Il reste que ce n’est pas une guerre qui ressemble à celles que décrivaient nos manuels d’histoire. Traînant cinq siècles de retard sur le progrès des sciences et des techniques, l’i’slam n’a aucune chance de jamais vaincre une civilisation moderne qu’on ne peut même pas dire occidentale : c’est la même, désormais, de la Californie à Tokyo en passant par Israêl, et comme le faisait déjà très bien remarquer Bussy-Rabutin dans sa lettres de 1677 au Comte de Limoges : « il est d’usage que Dieu soit du côté des gros bataillons contre les petits ». L’islam est donc à peu près dans la même situation que les mamelouks avec leurs sabres bien tranchants affrontant en 1798 la grosse artillerie de Bonaparte à la bataille des pyramides.
En ce sens, l’islam peut continuer un certain temps à essayer de nous nuire, mais il est foutu d’avance.
Allah est objectivement du côté d’une coalition qui est en train, grâce aux Kurdes, de réduire le Calitat beaucoup plus vite qu’il n’avait été prévu. Il faudra vingt ans, disaient nos politiciens après l’effondrement de l’armée irakienne. Hier, après l’attentat de marseille, tel « spécialiste » du renseignement, sur une chaîne d’information continue, répétait à l’envi qu’il faudrait une génération pour sortir de ce bourbier du terrorisme. C’est un effet de l’islamophobie. Les responsables politiques en France ont peur de l’islam, ils vivent dans la trouille de ce qui pourrait arriver si les banlieues s’enflammaient comme en 2005, et chaque jour ils croisent les doigts en espérant que ce ne sera pas pour le lendemain.
Si on ne veut pas arriver à la guerre civile, il serait pourtant urgent de rompre avec cette trouille et de lancer au plus vite les offensives de la guerre idéologique la plus dure. Comme les idées ne tuent pas, on peut s’engager dans ce processus sans le moindre état d’âme.

Cela implique de dire qu’un chat est un chat, comme vous le faites très bien dans cet article, et de mettre le Français musulman en face des ses responsabilités, renoncer au rienàvoirisme qui l’enfonce dans une shizophrénie calamiteuse. Je repense avec horreur à ces images que nous avons tous vues après l’attentat de Barcelone : des mères ou des soeurs des assassins, transformées devant les caméras, par les voiles que les salafistes leur imposent de porter, en véritables étendards de l’islam le plus criminel, expliquant qu’elles étaient pour ainsi dire les premières victimes de ce qui venait de se passer, qu’elles n’y étaient pour rien. Cette exhibition écoeurante, n’aura probablement pas trop choqué le public occidental parfaitement crétinisé par le prêt à porter idéologique : l’asservissement des femmes dans les banlieues, ça n’a rien à voir avec le jihadisme. Les horaires des piscines exigés par les Frères, ça n’a rien à voir, les cantines halal, ça n’a rien à voir non plus.
Tout Français connaît les paroles de la Marseillaise : « Ils viennent, jusque dans vos bras, égorger vos fils, vos compagnes ». Dans le cas présent, « égorger » n’est même plus à prendre comme une hyperbole, c’est la réalité même. Au lieu de se rappeler immédiatement la phrase qui suit dans l’hymne national : « Aux armes, citoyens ! », que fait désormais notre compatriote décérébré ? Il accumule les bougies, les fleurs, les peluches, les petits mots d’un pacifisme niais, et le « vous n’aurez pas notre haine ! » semble être devenu le cri du coeur de toutes les lâchetés.
Il serait temps que tout cela prenne fin.


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