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Commentaire de Philippe VERGNES

sur Nommer la perversion dans une société néolibérale déshumanisée


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Philippe VERGNES 13 janvier 2018 14:14

@ Hervé Hum,


Oui ! La citation de Malcom X est dès plus juste.

Ce qui me fait rebondir sur le dernier paragraphe de ton précédent commentaire :

« Ce n’est qu’une fois prouvé que la normalité n’est pas dans la prédation humaine (dissimulé en concurrence économique), mais dans la coopération en première instance, qu’on pourra se débarrasser de la perversité. Autrement dit, on ne peut pas combattre la perversion juste en dénonçant les pervers, mais en les vidant de tout pouvoir d’emprise, en démontant tout leur discours. »

En perdant le sens des valeurs, nous avons aussi perdu le sens des réalités humaines, c’est un peu ma conclusion de l’article lorsque j’évoque l’impératif catégorique de Kant. La prédation humaine (quelle soit intellectuelle, comme dans le cas de la perversion narcissique, ou bien économique, etc.) est du registre de la perversion, mais dans notre société elle passe pour normalité. Tant est si bien que tous les repères sont aujourd’hui brouillés. D’où également le fait que je précise la définition clinique de la perversion qui, seule, devrait désormais nous guider pour y voir plus clair. Sans doute j’ai je pas assez insister dans mon article sur ce point, mais comme je fais toujours un peu long, je suis souvent obligé de « couper » au montage pour que de telles notions soient présentées dans un article de vulgarisation.

Ainsi, avec la définition clinique, tu te rends compte de ce qui est la normalité et le « pathologique ». Tu établis des frontières discernables entre l’une et l’autre. Tu rends visible l’invisible. S’il y a toujours contestation possible puisque toutes les Sciences humaines sont en perpétuelle évolution, au moins les débats sont plus « fluides ». Encore faut-il les tenir avec des personnes qui connaissance ces définitions ce qui n’est pas évident, même entre professionnels. Je te laisse imaginer le « bordel » lorsque le contradictoire est apporté par quelqu’un qui ne comprend rien à ces définitions, tout en cherchant à imposer son opinion d’ignorant. C’est n’est franchement plus possible et à la longue, c’est même carrément pervers.

« Ici, brouiller le débat, instiller le doute dans l’esprit des gens, permet de les maintenir en état de sidération et donc, de les maintenir en état d’apathie et donc, de les manipuler. »

Eh oui, faire régner la confusion dans les débats est encore un autre indice d’identification de la perversion, dans le sens de perversité, et c’est bien la raison pour laquelle j’ai fait usage du bouton « bloquer ce commentateur » à l’encontre de certains, car ne rien comprendre à un problème aussi grave est une chose, semer la confusion depuis des années en est une autre qui alliée à la première et bien d’autres indices encore, certifient la perversité de celui qui fait usage, consciemment ou non, de tels procédés.Aussi maintenant, je ne m’emmerde plus et j’applique à la lettre la maxime suivante : « une fois, c’est un hasard, deux fois, c’est une coïncidence, trois fois, c’est une intention coupable ». Point barre et ceux qui ne sont pas contents peuvent toujours aller voir ailleurs si j’y suis (c’est un peu dans ce sens que j’emploie le mot « fuir » un pervers).





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