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Commentaire de Hervé Hum

sur Nommer la perversion dans une société néolibérale déshumanisée


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Hervé Hum Hervé Hum 19 janvier 2018 10:47

@Philippe VERGNES

Je comprend ce que tu veux dire, pour autant, il n’y a guère d’autres solutions qu’être exemplaire, sinon, c’est se retrouver à jouer le jeu du pervers !

Gandhi et Luthers, voir Jésus si on le prend comme personnage ayant existé, ,ou encore plus près de nous et moins religieux, Jean Jaurès (un homme sain), ont certes été assassinés ou « suicidés », mais n’ont pas été manipulés de leur vivant et ont donnés des repères fixes. Leur force reposait essentiellement dans l’exemplarité entre le discours et les actes.

Le hic, c’est qu’une fois mort, les valeurs qu’ils portaient, leur image sont effectivement manipulés. Mais ceci, parce qu’ils n’ont été que des éveilleurs de consciences dans une société toute entière dominée par la perversité.

Ce n’est pas tant que l’exemplarité attire les pervers, mais qu’elle menace son pouvoir. Si le pervers n’a pas de prise pour corrompre une personne exemplaire, ou salir son image, alors, il pourra décider de le supprimer d’une manière ou d’une autre.

Mais le jeu peut être encore plus pervers, c ’est à dire, laisser la personne donner de l’espoir aux pauvres lorsque cet espoir porte sur l’au delà (paradis) et non sur la vie réelle.Dans ce cas là, le saint homme est du pain béni. Autrement dit, le sage qui s’occupe uniquement des âmes et de l’au delà est vénéré par le pervers, mais qu’il s’intéresse aux choses de la vie réelle et alors là, il devient son pire ennemi.

Quant à l’opposition entre toi et JL, tu aura remarqué que je ne souhaite pas prendre position, car pour cela, il me faudrait revenir à la source du conflit.

Je sais par expérience, lorsque le débat devient stérile, la tentation de se laisser aller au discours pervers est grande et ensuite, il devient difficile de s’en défaire.Ne reste plus alors que l’invective.

J’ai longtemps cédé à cette tentation qui me faisait plus lire l’autre que par mon propre biais.

Ce que je veux aussi dire, c’est que peu importe qui a commencé le premier à invectiver l’autre, dès l’instant où tu réagit à l’invective par l’invective, tu cède à la perversion et donc, prend une attitude perverse. C’est mécanique, aucun discours ne pourra infirmer cela, sauf le discours pervers.

La tentation de la perversion est en chacun de nous, mais comme je l’ai dit, agit (fort heureusement) dans des cas particuliers qui permet de ne pas devenir pervers d’une manière générale. Sauf si ce cas particulier devient obsessionnel !

L’arme principale du pervers, c’est la confusion, donc, faire des amalgames, décontextualiser, délier les relations logiques vrai pour en créer de fausses. Ce qu’on appelle sophisme.

Bref, cela m’incite à publier les deux autres parties, même si aujourd’hui je n’en suis plus satisfait, mais que je n’ai pas envie de retravailler. Donc, j’envisage de les publier tel quels malgré tout ; juste pour donner à réfléchir.


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