Le Crif sur ce coup à été aussi con
que les islamistes, la pauvre vielle trucidée ne méritait pas
d’être représentée par des nullités de ce genre.
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@Zaks
Pour une fois – c’est rare !-, je ne
suis pas d’accord avec votre propos, et je tiens à m’en expliquer.
J’étais tout à l’heure à la Nation.
En moins d’un quart d’heure, quatre ou cinq mille Parisiens sont
sortis du métro et se sont engagés silencieusement sur le boulevard
Voltaire. Mais après cinq cents mètres, le défilé s’est trouvé
scindé par l’apparition des deux indésirables : Le Pen et/ou
Mélenchon, mais la foule était très dense, et j’étais trop loin
pour rien voir. Beaucoup, dans le défilé, ont continué leur
chemin, la péripétie leur paraissant probablement sans importance,
mais plusieurs personnes avec qui j’ai un peu parlé considéraient,
comme moi, que la présence de ces deux-là était une provocation
carrément odieuse.
Quand on a durant des années supporté
sans broncher, dans un parti nostalgique de la collaboration, les
plaisanteries infectes de son fondateur, ou bien quand on a, comme
Mélenchon soufflé autant qu’on le pouvait sur les braises d’un
antisionisme propre à séduire les cervelles faibles, il est un peu
tard pour venir verser des larmes de crocodile sur une des victimes
de sa propre connerie. S’il y a un antisémitisme en France, ces
deux-là en sont bien responsables au premier chef.
S’ils commencent à se rendre compte
qu’ils ont été pris au sérieux au-delà de ce qu’ils espéraient,
c’est-à-dire un simple bénéfice électoral et non des assassinats,
c’est une bonne chose ; on verra s’ils changent d’orientation.
En tout cas, ce n’est pas demain que je leur donnerai l’absolution.
J’observe quand même que les tweets qu’ils ont
envoyés à cette occasion s’en prennent encore au CRIF dans les
mêmes termes antisémites que d’habitude. Que l’un des parents de
Mireille Knoll ait cru bon lui aussi de critiquer le CRIF, c’est
excusable en pareille circonstance, mais c’est une erreur manifeste.
Il ne voulait pas, si j’ai bien compris, que cette marche fût
politiquement orientée, mais j’ai entendu ces derniers temps bien
des déclarations du président du CRIF et je n’y ai rien vu qu’une
critique fort légitime et sans conscession du macronisme, de ses
faux-semblants et de ses tartufferies. La critique du politique n’est
pas UNE politique, et si on a pu quelquefois reprocher au CRIF d’être proche du pouvoir (d’où, probablement, votre critique ?), on ne peut pas le reprocher à Kalifat. Sans ses interventions répétées, je
me demande par ailleurs si le caractère antisémite du meurtre de
Sarah Halimi, commis pour la plus grande gloire d’Allah, eût jamais été
reconnu. Or, la justice française, ces dernières années, aura
fait preuve de grandes complaisances en faveur de l’islamisme. On ne
peut pas oublier qu’elle aura accepté d’instruire des plaintes en
correctionnelle contre Houellebecq, contre Bensoussan ; et j’évoquais
plus haut de cas de l’ancien maire de Sarcelles qui fut condamné
lui, hélas, pour avoir dénoncé la responsabilité d’organisateurs de la
petite nuit de cristal en plein jour dans sa ville où des émeutiers gueulaient
« mort aux juifs ! », s’en prenaient à des magasins
et essayaient d’incendier des synagogues.
J’ai quand même l’impression qu’après
ces deux exécutions, à quelques jours d’intervalle, de deux
Français très estimables par des fous d’Allah, nos compatriotes
commencent à comprendre ce que c’est que l’islamisme et ce que sont
les collabos qui le soutiennent. Pas mal de choses vont devoir changer, et il y a tout
lieu de penser qu’on ne pourra plus voir dans quelques mois des pages
d’internet comparables à celle-ci, qui font se demander si on ne vit
pas dans l’Allemagne et dans la propagande du IIIe Reich.