@Yaurrick
La différence
d’atmosphère entre la Suisse et les USA est frappante pour tous ceux
qui ont vécu dans les deux pays. L’attitude des policiers sont aux
antipodes d’un pays à l’autre.
La violence US
s’explique d’abord par l’origine de sa population.
Une première
immigration venue de pays « civilisés » s’installa sur des
terres où régnaient les « sauvages » et qui furent
massivement exterminés dans un esprit raciste.
La nature sauvage,
la peur des Indiens qui ne rataient pas une occasion de prendre une
revanche sur les « visages pâles », fit que tout le monde
s’arma.
Ensuite vinrent des
vagues d’immigration de pauvres, de déclassés qui n’étaient pas
regardées par les autres comme bienvenues et qui durent à leur tour
s’imposer par le violence. Le faible niveau de vie accordé aux
nouveaux arrivants poussa nombre d’entre d’eux vers le banditisme,
comme chez nous les trafiquants de drogue.
Aujourd’hui, aux
USA, comme en France d’ailleurs, la violence a pour source en premier
la consommation importante de drogue. C’est l’indice d’un mal être
généralisé qui frappe presque toute la société, où le statut,
le niveau de vie sont précaires.
Un licenciement que
nous qualifierions d’abusif et c’est la descente rapide sous le seuil
de pauvreté. Il n’y a pas de solidarité sociale en dehors de
quelques organismes religieux de charité humiliante.
C’est le règne,
entretenu par le capitalisme, du « tous contre tous » et des
ghettos ethniques. Loin d’avoir une action apaisante, la police
exacerbe cette haine sociale par son racisme évident.
Celui qui s’impose
est celui qui est le plus violent, le plus armé. Les adolescents
vivent dans cette atmosphère et pensent régler tous leurs problèmes
avec une arme.
Le contraste est
frappant avec la Suisse qui a pendant des siècles été une société
agricole de villages et de cantons où chacun se connaissait,
pratiquait la même religion, avait les mêmes idées.
Il n’y avait pas
besoin d’armes sinon contre l’étranger, contre la volonté de
l’Autriche d’annexer le pays.
C’est encore le cas
aujourd’hui où la plupart des armes détenues par les familles sont
des armes de guerre permettant en cas d’agression du pays d’envoyer
rapidement les hommes mobilisés partant de chez eux d’aller
directement au feu.
Assez pauvre, le
pays laissait partir des mercenaires à l’étranger, tout comme la
Savoie voisine des petits ramoneurs dont la plupart contactaient un
cancer au contact de la suie, ce qui explique que les Français plus
aisés ne voulaient pas faire ce travail. Beaucoup de mercenaires
suisses, eux, bataille après bataille, étaient tués au combat à
la place des nationaux pour qui ils combattaient.
La prospérité de
la Suisse est relativement récente. Elle est apparue après la
Révolution industrielle que connut la GB et la France. Sa neutralité
lui assura une prospérité et un plein emploi qui renforça la paix
sociale jusqu’à aujourd’hui.
Elle n’est secouée
seulement que par le refus majoritaire de l’islamisme et de
l’installation de personnes qui, au nom de leur religion, n’acceptent
pas cette homogénéité sociale.
Mais comme il n’y a
pas d’attentats dans la Suisse, neutre au plan international, ce
refus n’a aucun caractère violent.