• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de eric

sur L'épreuve de philo...


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

eric 18 juin 2018 12:51

Je ne suis pas sur que ce soit une question d’âge et de maturité. Peut être plutôt de programme et de profs.
En terminal, on a fait presque deux trimestre sur Marx et le prof envisageait de passer à Freud....
Un élève lui a dit, c’est peut être beaucoup, surtout dans une classe ou il n’y a pas un marxiste. Le prof a levé le doigt (! !! si, si je vous assure), en disant timidement, « si, moi ! »

Tout était assez médiocre. Profs, cours programmes, bac.

Tout, peut être et surtout, était idéologique et politique. Du moins à l’époque. Il parait qu’il y aurait même « un » prof de philo de l’éducation nationale qui voterait FN aujourd’hui ( si, si, j’ai lu un article...)

En Économie aussi, l’échec patent de toutes les formes de progressisme dans le monde entier et notamment en France, aurait parait il conduit à ce que certains profs français de lycée fassent mine de se souvenir que les plus grands théoriciens de l’économie furent libéraux.

Dans le même temps, au temple, on faisait des études sur les manuscrits esséniens, les évangiles apocryphe et leur comparaison avec le Coran. On nous apprenait à douter et à chercher les questions qui font avancer, plutôt que des réponses toutes faites.

Il est parfaitement possible d’apprendre à des gamins à se poser des questions, y compris à partir des grands anciens. Le problème est qu’on leur bourre le crâne de réponses.

IL ne faut pas oublier que tous les socialismes sont issus du scientisme, persuadé qu’il existe en gros UNE bonne réponse à toute question et que le « spécialiste », le maître" la connaît. Philosophie parfaitement adaptée à une culture prof. et à donner bonnes et mauvaises notes.

Ce n’est pas grave. Les élèves s’en foutent. Le bac étant donné à tous le monde, même un fort coefficient ne permet pas vraiment de faire jouer la note de gueule pour bien pensance.

Si on tient à ce que ses enfants développent un esprit critique et une liberté d’esprit un peu tôt, il suffit de le mettre dans le privé ou à l’instruction religieuse.

Le bourrage de crane n’a en effet qu’un temps. Il y a un fort vote pour les extrême imbéciles de 18 à 25 ans, l’âge et la maturité aidant, seuls ceux qui restent dans le système, les futurs profs. restent dans l’obscurantisme.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès