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Commentaire de Claudec

sur Inéluctables inégalités sociales ?


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Claude Courty Claudec 19 juin 2018 17:56

@Self con troll

Bonsoir,

Ne m’étant pas soucié de ce à quoi il répondait, je n’avais pas ressenti le caractère humoristique de votre propos. J’en suis confus.

Quoi qu’il en soit :

- « respirer le trou du cul des gens » est notre sort commun, sauf pour celui qui siège au sommet, encore que ce soit pour un temps limité au-delà duquel il fera comme les copains. C’est pour cette raison que nous nous démenons comme des diables pour tenter de nous aérer, en perdant de vue les raisons pour lesquelles l’air devient de plus en plus irrespirable. Ce que j’exprime en d’autres termes lorsque je souligne le fait que richesse et pauvreté existent l’une par l’autre, ainsi que celui que nous soyons tous le pauvre ou le riche de plus riche ou de plus pauvre que nous, dans un monde étant passé de 250 millions à bientôt 11 milliards d’êtres de moins en moins humains.

- Combien d’enfants se rêvent en président, bien que je doute que ce soit la majorité ? Nombreux sont les êtres humains qui préfèrent leur planque, voire leur médiocrité, aux emmerdes, ce qui ne les empêche pas de jalouser ceux qui les assument. Le problème est qu’il existe un seul président à la fois et que nombreux sont les enfants déçus qui en éprouvent pour le moins de la frustration.

- Je suis parfaitement conscient de ce que signifie la soumission à l’ordre, n’ayant jamais été moi-même porté à la soumission, mais il y a lieu de considérer que celle dans laquelle nous vivons tous bon gré mal gré est non pas seulement établie mais fondamentalement et irrévocablement établie. Et je ne perçois cette soumission comme « ni mortelle ni contraire à toute évolution », m’inquiétant moins de l’aventurisme de ceux qui prétendent en protéger la société, que de leur ignorance crasse et de leurs références sociales, économiques et politiques aussi romantiques qu’archaïques. Je pense même que loin d’être limité par la soumission à la raison telle que pouvant conduire à une population moindre, le progrès sera d’autant plus permis que le nombre de ceux qui en profiteront sera raisonnablement ajusté aux possibilités d’en profiter.

- Tout est encore possible pour redresser la barre, s’agissant d’une question de démesure ; cette hubris dont les Grecs anciens prévoyaient déjà les effets désastreux. Son nombre de pauvres étant selon moi le premier indicateur de la pauvreté d’une société, il suffit de considérer que lorsqu’ils représentent 86 % de sa population totale il suffit d’agir sur celle-ci pour en réduire le nombre, sans compter le soulagement qu’en tirerait un environnement qui en a grand besoin. Il faut exagérément aimer les pauvres ou trouver intérêt à leur prolifération, pour penser autrement

- Le fourmilier s’attaquant à notre pyramide sociale n’est autre que cette démesure et cette vanité qui ont conduit les prédateurs que nous sommes à être plus nombreux que notre planète peut en supporter et qu’ils sont eux-mêmes capables d’en gouverner.

Voir : https://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.fr/

https://pyramidologiesociale.blogspot.fr/

et/ou lire "Précis de pyramidologie sociale"


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