Ne m’étant pas
soucié de ce à quoi il répondait, je n’avais pas ressenti le
caractère humoristique de votre propos. J’en suis confus.
Quoi qu’il en
soit :
- « respirer
le trou du cul des gens » est notre sort commun, sauf pour
celui qui siège au sommet, encore que ce soit pour un temps limité
au-delà duquel il fera comme les copains. C’est pour cette raison
que nous nous démenons comme des diables pour tenter de nous aérer,
en perdant de vue les raisons pour lesquelles l’air devient de plus
en plus irrespirable. Ce que j’exprime en d’autres termes lorsque
je souligne le fait que richesse et pauvreté existent l’une par
l’autre, ainsi que celui que nous soyons tous le pauvre ou le riche
de plus riche ou de plus pauvre que nous, dans un monde étant passé
de 250 millions à bientôt 11 milliards d’êtres de moins en moins
humains.
- Combien d’enfants
se rêvent en président, bien que je doute que ce soit la majorité ?
Nombreux sont les êtres humains qui préfèrent leur planque, voire leur médiocrité, aux emmerdes, ce qui ne les empêche pas de jalouser ceux qui les
assument. Le problème est qu’il existe un seul président à la
fois et que nombreux sont les enfants déçus qui en éprouvent pour le
moins de la frustration.
- Je suis parfaitement conscient de ce que signifie la soumission à l’ordre, n’ayant jamais été moi-même porté à la soumission, mais il y a lieu de considérer que celle dans laquelle nous vivons tous bon gré mal gré est non pas seulement établie mais
fondamentalement et irrévocablement établie. Et je ne perçois cette
soumission comme « ni mortelle ni contraire à toute
évolution », m’inquiétant moins de l’aventurisme de ceux
qui prétendent en protéger la société, que de leur ignorance
crasse et de leurs références sociales, économiques et politiques
aussi romantiques qu’archaïques. Je pense même que loin d’être limité par la soumission à la raison telle que pouvant conduire à une population moindre, le progrès
sera d’autant plus permis que le nombre de ceux qui en profiteront
sera raisonnablement ajusté aux possibilités d’en profiter.
- Tout est encore
possible pour redresser la barre, s’agissant d’une question de
démesure ; cette hubris dont les Grecs anciens prévoyaient
déjà les effets désastreux. Son nombre de pauvres étant selon moi
le premier indicateur de la pauvreté d’une société, il suffit de considérer que
lorsqu’ils représentent 86 % de sa population totale il
suffit d’agir sur celle-ci pour en réduire le nombre, sans compter
le soulagement qu’en tirerait un environnement qui en a grand
besoin. Il faut exagérément
aimer les pauvres ou trouver intérêt à leur prolifération, pour
penser autrement
- Le fourmilier
s’attaquant à notre pyramide sociale n’est autre que cette
démesure et cette vanité qui ont conduit les prédateurs que nous
sommes à être plus nombreux que notre planète peut en supporter et
qu’ils sont eux-mêmes capables d’en gouverner.
Voir : https://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.fr/
https://pyramidologiesociale.blogspot.fr/
et/ou
lire
"Précis
de pyramidologie sociale"