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Commentaire de Jean-Paul Foscarvel

sur Dernières de cordée


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Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 4 août 2018 17:12
Bel article.

C’est le côté obscur du système que les anti-systèmes eux-mêmes ont du mal à intégrer.

Dans les années soixante-dix encore, l’homme préparait la révolution et sa femme le dîner !

Et le travail des femmes n’a pas, au contraire, permis une amélioration notable. C’est probablement ancré au niveau très archaïque, type cerveau reptilien, et bien entendu les églises ont été longtemps les vecteurs de l’aliénation des femmes, au bénéfice des pouvoirs masculins.

J’ajouterais pour ma part que le besoins en production, jusqu’aux années quatre-vingt, ont nécessité beaucoup de main d’œuvre, et donc ont destiné les femmes à la reproduction, du système et de la main d’œuvre. Leur aliénation était donc fondamentale.

Aujourd’hui, avec la plus-value sans main d’œuvre massive (à l’exemple des Gafas), le capitalisme a moins besoin de la reproduction des travailleurs, donc l’aliénation des femmes est moins fondamentale, de la même façon que l’homosexualité ne lui pose plus problème. Son souci serait plutôt de savoir que faire de la masse des surnuméraires (au sens de la création de plus-value).

Nous sommes donc dans une sorte de fenêtre d’ouverture, entre l’aliénation nécessaire jusqu’aux années quatre-vingt, et le besoin de destruction massive du totalitarisme à venir.

Je pense que si cette fenêtre s’ouvre, la libération des femmes permettrait également celle des hommes vis-à-vis du système, et celle de l’humanité entière.

Votre conclusion est alors dans ce sens tout-à-fait pertinente.





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