@Armelle
"L’Éducation
Nationale est une vieille machine"
Ben voyons !
L’armée et la
police existent depuis bien plus longtemps et on ne dit pas que ce
sont de « vieilles machines » !!!
Pourtant l’armée a
perdu la bataille de France en 1940, faute de capacité des généraux
à utiliser correctement les forces puissantes qui étaient à leur
disposition.
Elle a aussi perdu
sur des fautes stratégiques grossières, la guerre d’Indochine et
est responsable de l’horrible captivité de milliers de Français.
Certains policiers
ont fait condamner des innocents comme le pauvre Patrick Dills, ce
qui est le pire des crimes peut-être, et est bien incapable de faire
régner l’ordre républicain dans les cités.
Mais l’Éducation
Nationale a toujours été l’objet de la vindicte des obscurantistes
et des réacs, depuis « l’école sans Dieu » et les attaques
d’instituteurs dans les campagnes retardées au dix-neuvième siècle
jusqu’à aujourd’hui.
Les aides à l’école
privée concurrente ont commencé durant l’Occupation avec la
dictature Pétain, tandis que les écoles normales d’instituteurs
étaient fermées et l’enseignement de la philosophie interdit.
Si une pause a été
observée dans ces attaques quand dans l’après-guerre régnait
l’esprit clairvoyant de la Résistance, elles ont repris avec vigueur
dès le retour de cette France de droite avec de Gaulle, à la faveur
d’une menace de putsch de généraux fascisants, et les lois Debré.
Alors les ennemis
revanchards du service public égalitariste ont rêvé d’un
enseignement privé de qualité supérieur pour les gosses de riches,
en le finançant, violant ainsi le principe de laïcité que lequel
est fondé le pacte républicain.
Cette politique de
promotion du privé a été exacerbée sous Giscard avec son ministre
de l’Éducation (tout court, pas « Nationale » !) Haby lequel
ne cachait pas son hostilité aux enseignants du public. Mais cette
politique n’a pas donné les résultats escomptés. Les effectifs de
l’école catholique conservatrice n’ont guère bougé.
Mitterrand, élève
des jésuites et « jésuite » lui-même, s’est bien gardé de
remettre en cause ces cadeaux de tous à quelques uns. Et l’on a vu
un Jospin, en créant la notion de maître-directeur, créer un
échelon hiérarchique supplémentaire pour mettre les instituteurs
encore plus bas dans la pyramide. Alors que sans eux il n’y a pas
d’écoles maternelle et primaire.
Ceci pour les
« socialistes » !
Bien entendu cette
politique, suicidaire pour la France à une époque où la très
haute technologie va tirer l’économie des pays les plus développés
sur des créneaux que les pays émergents ne dominent pas encore, est
continuée par ces ennemis de la Patrie que furent les Chirac,
Sarkozy, Hollande et maintenant Macron.
Pourtant il y a
toujours dans ce pays des chercheurs et des ingénieurs
exceptionnellement brillants qui ne viennent pas, comme aux USA, de
Chine ou d’Inde mais sont nationaux.
J’en veux pour
preuve tout récemment la réalisation en France d’un satellite
utilisant un puissant laser UV capable de mesurer la vitesse des
vents, d’importance vitale à l’heure du changement climatique et des
super ouragans. Les USA ont échoué à le mettre au point et les
Allemands, nos « partenaires » n’y sont pour rien !
Autre exemple
récent : le premier train à hydrogène.
La pile à
combustible qui fournit de l’électricité avec de l’hydrogène,
assez puissante pour faire fonctionner les moteurs électriques d’un
train a été conçue et le prototype fabriqué en France.
Bien entendu le
train sera fabriqué en série en Allemagne avec la pile venant de
France, pays où a également été conçu le système de réservoirs
de ce gaz si fluide et d’une manière générale l’approvisionnement
en hydrogène du train.
Mais si en Finlande
les classes ont en moyenne 15 élèves, elles en comprennent 36 dans
les lycées français. Bien entendu la faute en est aux professeurs !
Ce que vous ne
soupçonnait pas, Armelle, dont j’ignore l’activité, c’est que
certaines professions nes laissent pas l’esprit en paix même après
les horaires de travail.
C’est le cas de
personnes s’occupant d’êtres humains. Les professeurs pensent à
leur enseignement et à la réussite de leurs élèves même pendant
les vacances.
C’est aussi le cas
des médecins, des infirmières, des juges d’instruction, des
assistantes sociales, les inspecteurs du travail etc.
Cela, ceux qui se
lancent dans ces professions, l’ignorent bien souvent. Mais cela
contribue à rendre le métier très difficile, épuisant pour les
plus empathiques.
N’alourdissons pas
la charge morale de ces personnes sans lesquelles il n’y a plus de
France !