• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Alren

sur L'Education n'est plus une priorité : 1800 postes seront supprimés dans les lycées et les collèges...


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Alren Alren 19 septembre 2018 15:46

@Armelle

"L’Éducation Nationale est une vieille machine"

Ben voyons !

L’armée et la police existent depuis bien plus longtemps et on ne dit pas que ce sont de « vieilles machines » !!!

Pourtant l’armée a perdu la bataille de France en 1940, faute de capacité des généraux à utiliser correctement les forces puissantes qui étaient à leur disposition.

Elle a aussi perdu sur des fautes stratégiques grossières, la guerre d’Indochine et est responsable de l’horrible captivité de milliers de Français.

Certains policiers ont fait condamner des innocents comme le pauvre Patrick Dills, ce qui est le pire des crimes peut-être, et est bien incapable de faire régner l’ordre républicain dans les cités.

Mais l’Éducation Nationale a toujours été l’objet de la vindicte des obscurantistes et des réacs, depuis « l’école sans Dieu » et les attaques d’instituteurs dans les campagnes retardées au dix-neuvième siècle jusqu’à aujourd’hui.

Les aides à l’école privée concurrente ont commencé durant l’Occupation avec la dictature Pétain, tandis que les écoles normales d’instituteurs étaient fermées et l’enseignement de la philosophie interdit.

Si une pause a été observée dans ces attaques quand dans l’après-guerre régnait l’esprit clairvoyant de la Résistance, elles ont repris avec vigueur dès le retour de cette France de droite avec de Gaulle, à la faveur d’une menace de putsch de généraux fascisants, et les lois Debré.

Alors les ennemis revanchards du service public égalitariste ont rêvé d’un enseignement privé de qualité supérieur pour les gosses de riches, en le finançant, violant ainsi le principe de laïcité que lequel est fondé le pacte républicain.

Cette politique de promotion du privé a été exacerbée sous Giscard avec son ministre de l’Éducation (tout court, pas « Nationale » !) Haby lequel ne cachait pas son hostilité aux enseignants du public. Mais cette politique n’a pas donné les résultats escomptés. Les effectifs de l’école catholique conservatrice n’ont guère bougé.

Mitterrand, élève des jésuites et « jésuite » lui-même, s’est bien gardé de remettre en cause ces cadeaux de tous à quelques uns. Et l’on a vu un Jospin, en créant la notion de maître-directeur, créer un échelon hiérarchique supplémentaire pour mettre les instituteurs encore plus bas dans la pyramide. Alors que sans eux il n’y a pas d’écoles maternelle et primaire.

Ceci pour les « socialistes » !

Bien entendu cette politique, suicidaire pour la France à une époque où la très haute technologie va tirer l’économie des pays les plus développés sur des créneaux que les pays émergents ne dominent pas encore, est continuée par ces ennemis de la Patrie que furent les Chirac, Sarkozy, Hollande et maintenant Macron.

Pourtant il y a toujours dans ce pays des chercheurs et des ingénieurs exceptionnellement brillants qui ne viennent pas, comme aux USA, de Chine ou d’Inde mais sont nationaux.

J’en veux pour preuve tout récemment la réalisation en France d’un satellite utilisant un puissant laser UV capable de mesurer la vitesse des vents, d’importance vitale à l’heure du changement climatique et des super ouragans. Les USA ont échoué à le mettre au point et les Allemands, nos « partenaires » n’y sont pour rien !

Autre exemple récent : le premier train à hydrogène.

La pile à combustible qui fournit de l’électricité avec de l’hydrogène, assez puissante pour faire fonctionner les moteurs électriques d’un train a été conçue et le prototype fabriqué en France.

Bien entendu le train sera fabriqué en série en Allemagne avec la pile venant de France, pays où a également été conçu le système de réservoirs de ce gaz si fluide et d’une manière générale l’approvisionnement en hydrogène du train.

Mais si en Finlande les classes ont en moyenne 15 élèves, elles en comprennent 36 dans les lycées français. Bien entendu la faute en est aux professeurs !

Ce que vous ne soupçonnait pas, Armelle, dont j’ignore l’activité, c’est que certaines professions nes laissent pas l’esprit en paix même après les horaires de travail.

C’est le cas de personnes s’occupant d’êtres humains. Les professeurs pensent à leur enseignement et à la réussite de leurs élèves même pendant les vacances.

C’est aussi le cas des médecins, des infirmières, des juges d’instruction, des assistantes sociales, les inspecteurs du travail etc.

Cela, ceux qui se lancent dans ces professions, l’ignorent bien souvent. Mais cela contribue à rendre le métier très difficile, épuisant pour les plus empathiques.

N’alourdissons pas la charge morale de ces personnes sans lesquelles il n’y a plus de France !


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès