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Commentaire de #Shawford

sur La conscience, pendant la vie après la mort, de Platon… au CNRS


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Shaw-Shaw #Shawford 9 novembre 2018 10:34

Bonjour, sympa la référence à Guillemant, mais sa pensée reste malheureusement obstinément oblitérée par les docteurs de la foi scientistes et mécanicistes.

Tout en sachant que s’ils pullulent dans la sphère polidico-médiatico-idéologique comme ici même, ils sont au contraire tout autrement dans la sphère académique du monde de la physique : Rovelli, Damour, Klein, etc... aucun ne s’amuse à réfuter un Guillemant en bloc, car le quantique impose quoi qu’on on en dise qu’on s’émancipe de l’intangibilité de la flèche du temps et de la thermodynamique à sens unique.

Reste que les physiciens (et donc Guillemant lui aussi) se circonscrivent eux mêmes un peu trop dans ce champ de la conscience, qui est pas définition le plus vaste qui soit, mais au simple titre d’expression ultime et plénipotentiaire de ce qu’est le « vivant ».

Surtout en fait, à trop se focaliser sur la conscience du fait de la seule marche forcée des cybernéticiens qui oblitèrent de facto le distinguo corps/esprit pour tout mettre dans le pot du support numérique, on passe à côté de l’intercession indispensable du biologique.

Là dessus la pensée la plus vivace, novatrice, synthétique tout autant que combative de notre temps est celle de penseurs comme Benasayag en particulier qui fait une démonstration et définition magistrale de ce qu’est le vivant, de sa singularité, à savoir quelque chose en perpétuel mouvement et interaction avec son environnement.

Partant :

1. la conscience est, mais n’est que le résultat synthétique à l’instant t de ce processus insaisissable par essence (car toujours dans l’entre deux)

2. le corps comme l’esprit et donc la conscience participent de façon égale dans cette interaction avec l’environnement, et tout particulièrement avec ces mixtes qui sont cet entre-deux de constructions symboliques. Ces mixtes qui sont justement le fruit de cet échange entre le vivant et son environnement, dans lequel le vivant puise comme dans un réservoir sans pour autant pouvoir le circonscrire (langage, mathématiques, outils, technologies...).


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