@lejules
Attendez, c’est pas fini !
Récemment, Danny Alexander, député d’Inverness qui était Secrétaire
en chef au Trésor dans le premier gouvernement Cameron, a déclaré que le
vice-Premier Ministre et le chancelier avaient tenté de dissuader David Cameron
de s’engager sur un référendum à propos de l’adhésion à l’UE. Selon lui,
Cameron aurait rejeté leurs arguments, en expliquant que le résultat des
élections législatives proches se solderait par un ballottage et que ce seraient
les « Lib-Deb » qui demanderaient l’abandon de ce projet de
référendum en échange de leur soutien ; une sorte de monnaie d’échange électoraliste, mais une monnaie de sige qui n’avait de valeur que si elle était détruite !
Ce calcul à très court terme a eu comme
conséquence immédiate d’aspirer dans le giron des conservateurs un nombre
suffisant d’électeurs Ukip en même temps que les « Lib
Dem » ont repris leurs billes, ce qui a donné la majorité aux conservateurs au parlement tout en mettant le nouveau
gouvernement face à ses engagements et leurs enjeux.
Aujourd’hui, l’alternative se situe entre une sortie sans accord, « no-deal » économiquement ruineux pour la GB ou un
accord de libre-échange de style canadien presque aussi désastreux qui ne
couvrirait pas la majeure partie de l’économie britannique, ne permettrait pas
la libre circulation des marchandises, la question de la frontière avec
l’Irlande n’étant que le résultat d’autres errements hérités d’une longue
histoire.
Pour ce qui est des affirmations contenues dans votre commentaire, elles sont étonnantes et ne correspondent pas à ce que la presse britannique reflète : «
If Theresa May faces a vote of confidence, what will happen next ? »