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Commentaire de Étirév

sur C'était charmant, le temps des roses...


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Étirév 17 novembre 2018 14:19

Adamo était un homme sage...
Il fut un temps où la moitié de la Terre était féministe, l’autre masculiniste, Tour à tour vainqueurs ou vaincus, on voyait les deux partis sans cesse en lutte. Ils couvrirent pendant plusieurs siècles toute l’Asie, l’Afrique, l’Europe de ruines sanglantes.
Ils prenaient pour emblèmes les objets qui rappelaient l’origine de la lutte.
En Asie et en Egypte, les Féministes avaient pour symbole La fleur de lotus (ou lotos), qui représentait la Yoni des Hindous et le cteis des Grecques, par exemples.
Chez les Celtes, la fleur de lys sera l’emblème féminin et restera longtemps le symbole du pouvoir légitime. Mais les hommes s’en empareront sans penser que la chose qu’il représente n’appartient pas à leur sexe.
Mais d’abord les peuples du Nord ont le Nénu-phar (Nénu, nien, ninus ; et ce mot phar, qui complète le nom, est celui qui entre dans les mots phara-on et phara-mond).
La Rose, que les anciens appelaient « la splendeur des plantes », est aussi un emblème qui représente la Femme. Elle est dédiée à Vénus et ceux qui se soumettent à sa loi sont appelés sub rosa.
C’est la rose mystique que nous retrouvons en Egypte dans l’ordre de la « Rose-Croix ».
« La Rose était le secret de la fécondité dans les Mystères égyptiens, elle était l’emblème d’Isis, la Femme féconde par excellence. Donc, la croix ayant une Rose dans l’intersection de ses bras figure l’humanité se renouvelant sans cesse ; ce symbolisme mystique contient le secret qui rend la Femme immortelle. »
La langue gauloise s’est surpassée dans la création de la Rose, la Reine des Fleurs.
La désinence « os », du gaulois, donne au nom le sens de la « plus tendre affection ».
De « plant », enfant, le gaulois fait « plant-os », « enfantelets », « chers petits enfants ».
De là le latin « planta » et tous les mots de cette famille dans toutes les langues.
Et de « ro », don, présent, cadeau, la désinence « os » fait « ro-os », « ros », le « présent aimé », »« le don d’amour », le don de la rose.
Le hollandais reproduit les racines gauloises telles quelles : « Roos ».
Le danois, l’allemand, l’anglais font « Rose ».
Le vieil allemand, « Rosa ».
L’islandais, le suédois, « Rôs ».
Le breton, « Roz », « Rose » ; « Roz-èn », « Rose-une », une Rose, « ène Rose ».
Passons à cette délinaison de « Rosa » en latin :
Que signifie le « rosa » latin si l’on prend le radical gaulois « Ros », de « Ro-os » ?
-La Rose ?
-Non ! « Rosa » signifie « Rose-la », et aussi « Rose-une », « une Rose », premier signe de l’imprécision du latin.
« A » est l’article gaulois, dont les bretons ont fait « an », « ar », « al », par euphonie, selon le mot qui suit l’article.
Cet article défini est resté, en anglais, l’article indéfini, invariable, « a man », « a woman », etc., sans lequel il serait impossible de prononcer une phrase d’anglais.
La langue gauloise est la véritable source des langues de l’Europe et de l’Inde.
Fleurs sacrées


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