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Commentaire de baldis30

sur La fin d'un monde


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baldis30 10 décembre 2018 18:37

@foufouille
@Pere Plexe
 bonsoir à tous les deux !
il y a un argument IRREFRAGABLE à la portée de tous, enfin sauf à la portée de l’auteur : la limite de présence et de culture de certaines plantes 
 au cours des siècles la limite de culture de la vigne a évolué et à l’optimum climatique du Moyen Age celle-ci se trouvait dans le sud de l’Angleterre ... aujourd’hui plus rien sauf quelques treilles présentes dans des microclimats Depuis toujours le gris de Toul a été la limite Nord extrême là aussi hors de toute culture en serre par exemple ...

Plus symptomatique est la limite de culture de l’olivier en France : pratiquement elle n’a pas varié au cours des âges, sauf un cas particulier, à l’air libre en microclimat, au bord d’un lac très connu au bord duquel on note très souvent des zones englacées et avec ce que je pense, n’être pas une variété autochtone. Sur un plan intensif la limite se situe entre Valence et Montélimar, hormis l’oliveraie ci-dessus et la variété en cause présente dans d’autres pays. On a essayé d’installer des oliveraies dans le golfe du Morbihan zone réputée de grande douceur ...échec total alors que l’olivier est assez indifférent à la nature du sol mais sensible à une autre chose bien présente....

Les limites forestières alpines doivent être appréciées d’une autre façon, car les forêts naturelles (postérieures à la fin du Würm) ont disparu depuis longtemps et ont été remplacé souvent par des variétés allochtones, importées dans un but de reboisement d’abord en LIAISON complète avec les exploitations minières dans tous les massifs, et plus récemment pour les problèmes de tenue de sols. ( ne pas inverser les deux ... voir clairement cela aussi dans le Massif Central...) . 

Or il n’y a rien de mieux que la végétation arborée et sa production pour intégrer les données climatiques comme température moyenne et extrêmes ( voir deux variétés très spéciales dans ce cas), et l’hygrométrie .... et la dendrochronologie parle comme pour des temps plus anciens parle la paléo-palynologie ... Toujours à variétés identiques !

Une autre variété à fruit dont je me refuse à citer le nom rien que pour m’amuser des réactions constitue aussi un indicateur climatique majeur ... et la limite n’a pas varié !
Le volet botanique autochtone est essentiel pour comprendre l’évolution du climat alors que quelquefois par besoin, et trop souvent par imprudence on a importé n’importe quoi avec les maladies qui vont avec .... ce ne sont pas les vignerons qui me contrediront ..... ni les oléiculteurs ...


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