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Commentaire de Christian Labrune

sur Robert Badinter, une conscience nationale


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Christian Labrune Christian Labrune 3 avril 2019 11:14

Je ne peux pas avoir beaucoup d’estime pour un type qui aura aidé l’ancien Garde des Sceaux du temps de Guy Mollet, copain de René Bousquet,ancien chef de la police de Vichy, à se refaire une virginité d’humaniste en l’aidant à abolir la peine de mort. à laquelle, cependant, j’avais toujours été extrêmement hostile.

Décoré de la francisque (pour faits de résistance ?), se souvenant probablement de la Section Spéciale des années noires, Mitterrand avait envoyé sans état d’âme un certain nombre de jeunes Algériens se faire couper la tête, comme des criminels de droit commun, sur la machine à Guillottin. On les aurait fusillés, il n’y aurait rien à dire : à la guerre comme à la guerre ! Mais la quatrième république, bêtement, ne voulait pas reconnaître qu’il s’agissait d’une guerre. On préférait parler des « événements d’Algérie ». Rien à voir avec la posture plus digne et plus intelligente d’un De Gaulle après 58 parlant presque tout de suite de la nécessité d’une « paix des braves ».

Bref, je regarde comme des faux-culs tous ceux qui n’ont jamais eu honte de servir la soupe à l’homme à la francisque. On peut bien dire que la France d’aujourd’hui, collaborant sans vergogne avec l’islamo-nazisme iranien, a renoué avec sa répugnante lâcheté des années noires. Cette régression funeste, qui s’est accompagnée très vite d’une restauration de l’extrême droite, aura commencé en 1981. Annus horribilis.


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