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Commentaire de Kapimo

sur Lubrizol : la confiance trahie ?


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Kapimo Kapimo 3 octobre 2019 23:09

Les gens n’ont plus du tout confiance dans la parole de l’état, et se montent le chou à la moindre alerte environnementale (et dieu sait que je n’ai à priori pas confiance dans les politiques ou dans les services de l’état).

Il est ainsi devenu très très difficile pour les industriels de travailler en France.

C’est encore plus vrai pour les méchants industriels qui sont dans des industries utilisant des produits potentiellement polluants, surtout si en plus les actionnaires du jour sont amerloques.

Bref, rasons les quelques usines qui restent, retournons à l’age de pierre, et puis yaka faukon.

Le cas de Lubrizol est un cas d’école : tout le monde crie haro sur le baudet, mais personne n’y comprend grand chose (l’industrie c’est compliqué), et même ceux qui n’habitent pas Rouen et n’ont subi aucun impact (je comprend que les voisins aient pu être choqués) se mettent à crier.

Le risque zéro n’existe pas, et on ne fait pas d’omelette sans casser des oeufs (sachant de plus que dans le cas qui nous occupe, aucune victime grave n’a été identifiée, et l’origine semble criminelle selon les premiers éléments).

Et une fois encore, dans ce genre d’histoire, les bénéficiaires (il y en a) sont les activistes de la détestation de l’industrie qui jouent sur le velours de la diabolisation des producteurs (industriels, agriculteurs).

Refusons les usines chimiques sur notre sol, mettons tous ces cons au chômage, de toutes façons il suffit d’emprunter pour consommer (la BCE donne meme de l’argent à ceux qui empruntent), et d’acheter l’huile pour nos voitures aux pays néo-industrialisés pas assez intelligents pour comprendre. 

Notre avenir collectif s’annonce céleste avec une pareille planification....


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