Nous
avons dit, dans un article précédent, que ceux qui enseignent l’histoire nous
montrent la Celtide antérieure à l’occupation romaine comme un pays barbare,
n’ayant ni industrie, ni art, ni littérature, ni religion.
Nous
venons de voir que c’est tout le contraire de la vérité, et que chez nos
ancêtres celtiques régnait la grande civilisation qui partout a été le résultat
du régime gynécocratique. Mais les masculinistes ont toujours voulu faire
naître la civilisation au moment où commence leur règne, pour faire croire
qu’ils en sont les auteurs.
Comme
c’est l’invasion romaine dans les Gaules qui apporta définitivement le règne de
l’homme, c’est de cette époque qu’on date le commencement de la civilisation
gauloise. Et nous allons voir que ce fut au contraire le commencement d’une ère
de barbarie qu’importa le grand perturbateur romain, César, le destructeur de
l’indépendance nationale de la Gaule.
Non
seulement les Gaulois n’étaient pas des sauvages incultes, mais ils possédaient
un art, une industrie, une science, remarquables.
On
sait aujourd’hui que les produits des Gaules faisaient le plus bel ornement des
riches demeures de Rome et des splendides villas de la campagne romaine.
Mais
les auteurs latins étaient vantards et hâbleurs comme tous les peuples
dégénérés, et c’est dans leur littérature qui dénigrait les Gaulois (leurs
anciens vainqueurs) que nos modernes Français vont chercher leurs documents.
Le
temps est venu de rétablir la vérité historique, de rendre justice à la nation
celtique, et de démasquer les grands dénigreurs qui n’étaient que des
inférieurs et des envieux. Le cycle du mal ouvert par eux doit se fermer
maintenant, et, en ouvrant un nouveau cycle, celui du Bien, notre devoir est de
porter sur ceux qui ont avili les races un jugement sévère : Les milices
romaines ont été des hordes dévastatrices, Le droit romain, un code infâme, Les
mœurs romaines, de la boue et du sang, La littérature latine, l’expression de
l’erreur et du mensonge.
C’est
à nous à apporter les éléments de la revanche du Celte-Gaulois à la longue
chevelure sur le César chauve, qu’on a fait aimer à la jeunesse française,
alors qu’il ne fut qu’un affreux despote. Donnons à nos enfants d’autres types
à admirer, montrons-leur ceux qui ont lutté et souffert pour la défense de la
nation gauloise et des anciens principes qui survivaient encore dans les
républiques celtiques.
Chez Astérix c’est l’espritqui domine : il est tombé dedans quand il était tout petit.